Trois conseils des “parennials” pour une parentalité plus spontanée et une vie de famille heureuse

Loin des principes et injonctions de leurs propres parents, les jeunes générations semblent avoir inventé une nouvelle parentalité, plus libre et plus légère au quotidien. Voici 3 apprentissages dont on peut s’inspirer pour une vie de famille harmonieuse.

Laxistes, les nouveaux parents ? Non, mais ce qui est certain c’est qu’ils envisagent la parentalité de façon plus spontanée que leurs aînés. Selon un sondage OpinionWay pour Evian, les “parennials” (contraction de parents et millénials), ces parents nés entre 1980 et 2000, baignés de charge mentale et émotionnelle, n’ont plus envie de faire semblant, et misent sur la transparence. Avec une sorte de mantra : la vie de parents n’est pas toujours simple, mais autant s’y engager sans peur. Voici trois conseils à déduire de cette nouvelle parentalité.

On ne vise plus la perfection

Le sondage nous apprend avant tout que 58 % des jeunes interrogés entre 18 et 34 ans se sentent moins angoissés par la parentalité, libérés de l’inquiétude d’assumer une famille. Pourquoi ? Parce que les témoignages et les réseaux sociaux le répètent aujourd’hui : la maternité et la parentalité en général, n’ont rien de parfaits à 100 %. En revanche, en discutant, en s’informant il semble possible de trouver des solutions. Inutile alors de se stresser à vouloir être le parent parfait, cela n’existe pas ! Être un parent qui fait de son mieux suffit largement.

La relation affective est plus importante que l‘autorité

Les grands-parents risquent de ne pas être d’accords. Mais cette nouvelle génération de parents est bien plus branchée “liens affectifs” que “liens d’autorité”. 76 % des sondés jugent d’ailleurs que les jeunes parents développent une relation quasi amicale plutôt qu’autoritaire avec leurs enfants.

Cela ne signifie pas que le cadre soit absent de la famille, car les parents savent encore aujourd’hui que les limites sont importantes pour qu’un enfant grandisse bien, mais il n’y a plus de frein démontrer son amour, pour son enfant. Mieux, le lien affectif est devenu un pilier dans le fait de bien faire pousser son enfant dans le bon sens. On ne s’en prive pas !

Le plaisir se trouve en famille

Enfin, la façon de considérer sa famille a aussi changé. Chez les parennials, exit la notion de sacrifices, celle de devoir se mettre entre parenthèse pour donner à son enfant ou de séparer le temps des parents et celui des enfants. Aujourd’hui, les parents sortent, voyagent et se lancent dans des activités qui leur plaisent, mais accompagnés de leurs enfants. On aime sortir au restaurant avec eux, partager des moments et voir ses amis ensemble. 

“C’est presque une parentalité ‘lifestyle’ ouverte sur la vie, qui est envisagée, compatible avec des voyages, des loisirs et des changements de vie, sans aucun renoncement” analyse le sociologue Ronan Chastellier dans le sondage OpinionWay. “Les parennials sont plutôt dans la recherche de l’hédonisme sous une nouvelle forme, c’est-à-dire l’hédonisme avec enfant, bébé ou même nourrisson, qui n’abolit pas totalement les contraintes, mais tend à nettement les atténuer” poursuit-il .

Imparfaits, aimants et incluant les enfants dans leurs habitudes, les parennials semblent avoir trouvé la recette de la spontanéité au quotidien.