Bénin – Criet : fin d’exil pour l’ancien maire de Ouidah, la Cour d’appel statue en faveur de Sévérin Adjovi
Après de nombreuses années d’exil, l’ancien ministre et ancien maire de Ouidah, Sévérin Adjovi, peut enfin revenir dans son pays natal. Cette décision fait suite à la condamnation prononcée par la Cour d’appel de la Criet (Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme).
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Sévérin Adjovi était confronté à des accusations de fraudes fiscales, de blanchiment d’argent et d’escroquerie, dans une affaire qui l’opposait à l’État béninois ainsi qu’aux sociétés Etisalat Bénin et Telecel. Initialement, il avait été condamné à une peine de 7 ans de prison assortie d’une amende de 500 millions de francs CFA. De plus, il était également tenu de payer 200 millions de francs CFA à Etisalat et à Telecel Bénin.
Pour rappel, par un arrêt de la Cour suprême, cette condamnation a été annulée et le dossier a été renvoyé à la Cour d’appel de la CRIET, mais cette fois-ci devant une nouvelle composition de la Cour. Selon Le béninois Libéré, après une révision minutieuse, la Cour d’appel a statué en faveur de Sévérin Adjovi.
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La même source précise que la décision finale de la Cour d’appel de la Criet consiste en une peine de trois mois d’emprisonnement avec sursis et une amende de 2 millions de francs CFA. Cette nouvelle permet à l’ancien maire de Ouidah de rentrer au pays sans craindre de nouvelles poursuites.
Les proches de Sévérin Adjovi attendaient avec impatience son retour, et désormais, ils peuvent espérer le voir très prochainement. C’est une étape importante dans la vie de cet ancien maire qui pourra enfin retrouver son pays et sa communauté.
Il est important de souligner que les détails de cette affaire et les raisons de la révision de la condamnation précédente ne sont pas encore connus publiquement. Cependant, avec cette décision de la Cour d’appel, la voie est ouverte pour que Sévérin Adjovi puisse retourner dans son pays et reprendre une vie normale.