Bénin – Trafic d’essence : le gouvernement dévoile les conditions d’obtention des mini-stations-service

Le gouvernement du Bénin prévoit de mettre en place des mini-stations afin de lutter contre le trafic d’essence de contrebande. Le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a discuté des critères pour l’attribution des mini-stations aux acteurs du secteur de l’essence de contrebande avec les journaliste le vendredi 13 octobre 2023. Cette initiative vise à réguler le marché de l’essence et à promouvoir des pratiques légales et sécurisées.

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Le gouvernement béninois annonçait il y a quelques semaines une mesure innovante visant à lutter contre le trafic d’essence de contrebande qui sévit dans le pays. Il s’agit de la mise en place de mini-stations destinées aux acteurs de ce secteur. Cette initiative vise à formaliser la commercialisation de l’essence de contrebande et à réduire les risques d’incendies meurtriers souvent associés à cette activité illégale.

Wilfried Léandre Houngbédji, porte-parole du gouvernement, a expliqué lors d’une rencontre avec les professionnels des médias que les acteurs intéressés par l’installation d’une mini-station devront d’abord se rapprocher des faîtières ou de la société responsable de la distribution des produits pétroliers. Une fois inscrits, ils devront s’acquitter des taxes imposées par l’État.

Vers une mutualisation des ressources

Toutefois, il est important de souligner que les 54 000 acteurs du secteur recensés ne pourront pas tous bénéficier d’une mini-station individuelle. Il leur sera demandé de mutualiser leurs ressources afin de maximiser leurs chances de réussite. Cette approche favorisera également une meilleure gestion des ressources en carburant et réduira considérablement les risques liés à la contrebande.

Les sites sélectionnés pour l’implantation des mini-stations ont été soigneusement balisés afin de garantir l’accessibilité aux usagers et la disponibilité du produit. Cette mesure permettra aux consommateurs d’avoir accès à un carburant de qualité tout en réduisant la présence du marché noir.

Cette décision traduit la volonté du gouvernement béninois de lutter efficacement contre le trafic d’essence de contrebande. En commandant 5 000 mini-stations, dont 2 000 déjà acquises, il espère mettre fin aux incendies meurtriers récurrents et faire de la vente légale de carburant une alternative viable et sûre.