En congrès extraordinaire le jeudi 18 août 2022 au Palais des congrès de Lomé, le Collectif des Organisations Syndicales des Taxis-motos et Tricycles du Togo (COSTT) a réfléchi aux moyens de réorganiser le secteur. Au cours de cette assise, il est désormais envisagé l’obtention d’un agrément de la part des autorités avant d’exercer le métier de conducteur de Taxi-moto.
Le gouvernement togolais prévoit mettre en œuvre des réformes dans le sous-secteur des transports routiers en ce qui concerne les infrastructures et les services de transport routiers. Bientôt, en plus du permis, il faut une autorisation ou un agrément avant d’être conducteur de Taxi-motos ou tricycles au Togo. En effet, le Collectif des Organisations Syndicales des Taxi-Motos et Tricycles (Costt) de Togo était en congrès extraordinaire le jeudi 18 août dernier.
L’occasion était également saisie pour informer les conducteurs de Taxi-moto sur les réformes du gouvernement du président Faure Gnassingbé. L’une de ses réformes est l’obligation de tous conducteurs de Taxi-motos et de tricycles de disposer d’une autorisation ou d’un récépissé avant de pouvoir exercer sur le territoire togolais. « … Bientôt, avant de faire taxi-motos ou conducteur de tricycles, il faut avoir une autorisation, un agrément. Même les compagnies de transport de taxi-motos qui se créent ne doivent recruter que des conducteurs disposant d’une autorisation… », a prévenu Agbo Komlavi, nouveau secrétaire général et coordonnateur des activités du Costt.
Mise en place des applications digitales
D’après ses propos, les compagnies de transport de taxi-motos implantées sur le territoire national doivent seulement recruter des conducteurs disposant d’une autorisation officielle du gouvernement togolais. Le secrétaire général du Costt révèle les dispositions prévues dans cette réforme en vue. « On va particulariser les choses et on arrivera à identifier qui est Taxi-moto et qui ne l’est pas. Cela veut dire que nous arriverons à identifier et à donner un numéro à chaque conducteur. On va mettre en place des applications digitales qui vont nous permettre de savoir même à distance si la personne est conductrice de taxi-moto règlementé », a précisé Agbo Komlavi.
Pour le moment, aucune décision n’a été encore prise par les autorités togolaises. Mais le secrétaire général du Costt rassure que bientôt les choses vont être corsées pour assainir le secteur et éviter les accidents sur les routes.