Dans la nuit samedi du 9 au dimanche 10 juillet, sept (07) adolescents sont décédés au Togo dans ce qui avait été appelé « attaque terroriste » vers le village de Magba, dans la préfecture de Tône, à la frontière avec le Burkina Faso, pays rongé par le terrorisme. Selon un communiqué du Chef d’État-major togolais lu à la télévision nationale dans la soirée de ce jeudi 14 juillet, ces enfants sont morts après avoir été victime d’une bavure militaire.
L’armée togolaise reconnaît son implication liée à une bavure militaire après le décès de sept jeunes enfants confondus à des djihadistes présumés à Mangba, dans l’extrême Nord du pays. D’après un communiqué du Chef d’État-major, les adolescents tués ont été « malencontreusement » pris pour cible par un aéronef de patrouille qui les a confondus avec une colonne de djihadistes en mouvement ».
L’armée fait savoir que cette tragédie est survenue « sur fond de renseignements concordants faisant état de menaces d’infiltration de bandes armées désireuses de mener des attaques terroristes au nord de Dapaong ». À noter que ce sont des enfants à vélo qui revenaient d’un bal tard dans la nuit quand ils ont trouvé la mort sur le chemin. Le bilan fait état de sept (07) morts et deux (02) blessés.
Une confusion avait régné autour du décès de ces enfants âgés de 10 à 15 ans. Le drame avait été qualifié d’« attaque terroriste au Nord du Togo ». Le pays fait face aux incursions terroristes depuis quelques mois. En vue de contrer les insurrections djihadistes, l’Exécutif togolais a instauré en juin dernier, l’état d’urgence sécuritaire dans les régions de sa partie septentrionale.
