Pour non-paiement de deux ans d’heures supplémentaires et de primes de rentrée, les enseignants des Universités nationales du Bénin, par le biais de leur syndicat, le Synarès, menacent de bloquer la correction des copies des étudiants.
Mécontentement dans le rang des enseignants des universités nationales du Bénin. Selon les informations du quotidien Matin Libre, la raison de ce courroux est liée à des primes de l’année académique 2021-2022 qui ne seraient pas encore payées. Et c’est depuis le mois de février dernier que le Synarès et les autres syndicats du supérieur ont tapé du poing sur la table pour réclamer lesdites primes au profit des camarades enseignants des UNB.
Pour manifester leur mécontentement, le Synarès, syndicat des enseignants du supérieur a annoncé un embargo sur la correction des copies des étudiants. Dans cette affaire, les services en charge du paiement des primes au ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, et les enseignants se rejettent le tort. Pour les enseignants, la lourdeur administrative au niveau de la direction de la planification, de l’administration et des finances (DPAF), et le service de contrôle du ministère, seraient à l’origine du retard observé.
Selon les services du ministère, les relevés bancaires fournis par les enseignants ne seraient pas lisibles. Ce qui, selon eux, exige plus de temps que prévu dans le traitement des dossiers. Une version à laquelle les enseignants du supérieur ne croient toujours pas. Ils s’organisent patiemment sans tambour ni trompette pour bloquer les corrections des copies des examens des semestres pairs.