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Bénin – vol d’argent à la BEF : nouvelle présentation de la policière Dalila et son conjoint à la Criet

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Le deuxième procès sur l’affaire de vol d’argent à la Brigade Économique et Financière (BEF) s’ouvre ce lundi 20 juin 2022 à la Cour de Répression des infractions Économiques et du Terrorisme (Criet). La principale accusée dame Bissaloué E. Dalila, une policière en service à la BEF ainsi que ses coaccusés vont comparaître à la Cour pour répondre aux faits qui leur sont reprochés.

Rebondissement dans l’affaire « vol d’argent à la Brigade Économique et Financière (BEF) ». Après sa première audience à juridiction spéciale (Criet) le 16 mai dernier, la fonctionnaire de la BEF dame Bissaloué E. Dalila accusée d’abus de fonction, vol et blanchiment de capitaux dans ce dossier, comparaîtra à nouveau ce lundi à la Criet. D’après les enquêtes préliminaires, il est reproché à la mise en cause d’avoir soutiré une somme estimée à 17 millions FCFA des scellés de la BEF.

Lors de sa déposition à la Criet le 16 mai dernier, dame Bissaloué E. Dalila, principale accusée dans cette affaire a dévoilé son mode opératoire ayant conduit au vol de 17 millions FCFA disparus selon la BEF. En poste à la BEF depuis 2018, la policière a reconnu avoir agi seule, mais elle affirme avoir soutiré au total 14 millions FCFA au lieu de 17 millions FCFA.

La clé nécessaire pour ouvrir le coffre

Il fallait donc mettre la main sur la clé nécessaire pour ouvrir le coffre, une clé que garde son supérieur hiérarchique dans un tiroir fermé par un autre agent de la police et accroché à un trousseau de clés par cet agent. Elle a donc guetté le détenteur du trousseau de clés jusqu’à ce que celui-ci l’a un jour oublié sur la table.

Il ne fallait donc pas perdre du temps. Elle a retiré la clé du tiroir puis la clé du coffre contenant de l’argent. Chaque fois qu’elle retirait de l’argent contenu dans des enveloppes, elle les remplaçait par des coupures de papiers vierges.

Le supérieur hiérarchique de dame Bissaloué E. Dalila a été ensuite invité pour faire sa déposition. À la barre, il confie à la Cour que n’eût été la vigilance de l’un des agents de la BEF lors d’un contrôle de routine, personne n’allait constater la disparition de l’argent.

Toujours à la barre, dame Bissaloué E Dalila, principale accusée dans cette affaire reconnaît avoir agi seule, mais elle affirme avoir soutiré au total 14 millions FCFA au lieu de 17 millions FCFA. Moumouni Alahassa, le copain de l’accusé Bissaloué E. Dalila a aussi fait sa déposition.

Ce présumé accusé travaille pour une organisation non gouvernementale. À la barre, il a laissé entendre qu’il ignorait la provenance de l’argent que lui donnait sa copine sous forme prêt. Il a reconnu avoir perçu des mains de dame Bissaloué E. Dalila qu’il connaissait, depuis 2017 successivement, 4 millions FCFA, 2 millions FCFA puis 1. 500.000 FCFA.

Plus loin, il affirme s’être rendu en Russie pour rencontrer un diplomate dans le but de trouver du financement pour le compte de l’ONG pour laquelle il travaille. Ce financement, lui permettrait de rembourser l’argent dû à sa copine, un prêt jamais remboursé.

Au cours des débats, le ministère public a déploré le comportement désinvolte de dame Bissaloué E. Dalila. Les deux accusés ont même essayé des pratiques mystiques pour étouffer l’affaire en tentant d’ensorceler un certain nombre de personnes. Après les débats, la Criet a renvoyé le procès au 20 juin prochain. À noter que les présumés accusés ont été arrêtés le 29 avril dernier.

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