La Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (Criet) a condamné un répétiteur de maison à 07 ans de prison. Le mis en cause est poursuivi pour des faits d’agression sur mineure.
La juridiction spéciale (Criet) a rendu son verdict sur un dossier d’agression sur mineure. Selon les informations, le répétiteur de maison accusé d’avoir agressé une mineure de 13 ans a écopé de 7 ans de prison dont 2 avec sursis plus une amende de 500.000 FCFA.
Selon les faits, l’accusé avait agressé la jeune fille qu’il encadrait chez elle dans son salon. Tout a commencé quand il rend visite vers 20 heures à la famille de l’élève. La mère de l’enfant qui avait témoigné à la barre disait avoir introduit le répétiteur dans le salon avant de rejoindre la cuisine où elle se trouvait avant son arrivée.
Sa fille était restée au salon avec ce dernier. C’est à ce moment que le maître d’études aurait décidé d’agresser l’enfant de 13 ans. La mère dit avoir commencé par entendre des cris de sa fille depuis le salon. Des cris qui se répétaient : « Aïe maître ! ». Surpris des cris, elle décida donc d’appeler sa fille pour s’enquérir de ce qui se passait au salon. C’est alors que celle-ci lui offrit une réponse pas convaincante à son goût.
Le juge a suivi les réquisitions du Parquet
La fillette disait que le répétiteur l’avait juste retenue. Mais n’étant toujours pas convaincu, la mère a ainsi décidé de lui administrer une gifle, et elle se mit à parler. L’adolescente avoue à sa maman que le maître d’études apparemment trop porté par sa libido avait mis ses doigts dans ses parties g€nit@les.
La maman a donc entrepris de retenir le répétiteur jusqu’à l’arrivée de son mari. Ils se sont ensuite rendus chez un gynécologue. Après les analyses, le gynécologue a attesté que la fille avait été abusée, victime donc d’attouchements sexuels. Le répétiteur de maison est immédiatement mis aux arrêts.
Rappelons que le ministère public avait dans ce dossier, requis 7 ans de prison dont 5 fermes contre l’accusé plus une amende de 500.000 FCFA. Le juge a donc suivi les réquisitions du Parquet dans son verdict.
