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Bénin : “le Smig doit être à 100 mille FCFA”, la proposition de Paul Essè Iko à Patrice Talon

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Paul Essè Iko, ancien secrétaire général de la Confédération des syndicats des travailleurs du Bénin (Cstb) a livré ses impressions sur la rencontre gouvernement-syndicats prévue pour ce mardi 26 avril 2022 sur la revalorisation des salaires des travailleurs. Dans ses propos, Paul Essè Iko souhaite un relèvement du SMIG à 100.000 FCFA.

Les négociations entre le gouvernement et les syndicats démarrent ce mardi au Palais de la Marina. En plus des responsables syndicaux, il y aura le président Patrice Talon, le ministre d’État chargé du Développement, Abdoulaye Bio Tchané, son collègue des Finances, Romuald Wadagni et la ministre Travail et de la fonction publique, Mathys Adidjatou.

Les deux parties vont principalement discuter de l’augmentation des salaires. Livrant ses impressions sur cette prochaine rencontre, Paul Essè Iko, ancien secrétaire général de la CSTB, a formulé des plaidoyers à l’endroit du pouvoir en place au sujet de la situation des agents retraités.

L’ex-syndicaliste souhaite un relèvement du Smig à 100 mille FCFA. « Les retraités pensent que le Smig doit être à 100.000 Francs CFA » a-t-il déclaré, non sans occulter la situation de ses collègues admis à la retraite. Paul Essè Iko dirige une Association des travailleurs retraités.

l’augmentation de la pension

Pour lui, il faut que l’État augmente leur pension, « l’affecte d’un coefficient peut-être 2, peut-être 2,5 ou (qu’on négocie) pour savoir quel coefficient affecter à (celle-ci) ». Il informe par ailleurs que l’État leur doit des rappels suite à « l’augmentation de la revalorisation salariale de 1,25 ». L’ancien leader syndical invite l’Exécutif à se pencher sur ces rappels.

« Quand M. Talon est venu au pouvoir, nous l’avons rencontré et nous le lui avons dit. Donc il reste de 1,25 pour 2016 ; nous n’avons pas reçu ça, … Le rappel de 2011, on ne s’est pas entendu là-dessus, mais pour 2016 on s’est entendu et on nous a dit : « on va vous payer ». Et puis après, nous dit non : c’est la Covid-19 qui nous empêche de vous payer », raconte Paul Essè Iko.

L’ex-patron de la CSTB trouve que la pandémie de la Covid-19 évoquée touche les personnes vulnérables et les travailleurs retraités en font partie. Au nom de ses collègues, Paul Essè Iko formule des demandes au gouvernement. Il s’agit de l’augmentation de la pension, le paiement des rappels dus et le paiement des pensions le 20 du mois pas les 1er et 2 comme, c’est le cas actuellement selon ses dires.

L’entrevue entre le gouvernement et les syndicats des travailleurs permettra aux deux parties de trouver un consensus sur l’augmentation des rémunérations des fonctionnaires. Pour le moment, on ne sait pas à quel taux les salaires seront revalorisés.

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