Après les autres centrales et confédérations syndicales notamment la CSA-Bénin, la Confédération Syndicale des Travailleurs du Bénin (CSTB) se met dans la danse du mouvement de protestation contre la cherté de la vie au Bénin. À l’issue de ce meeting tenu ce vendredi 25 février 2022 à la Bourse du Travail à Cotonou, la CSTB a formulé une fois encore des exigences sous forme de plaidoyer à l’endroit du gouvernement dirigé par Patrice Talon.
La Confédération Syndicale des Travailleurs du Bénin (CSTB) dirigée par Kassa Mampo joint l’acte à la parole. À travers des pancartes et des banderoles rouges bandées sur la tête, les manifestants ont exprimé leur ras-le-bol contre la cherté des produits de premières nécessités. Par la voix de son secrétaire général Kassa Mampo, la CSTB a réitéré les revendications des organisations syndicales précédentes et réclamées des décisions urgentes du gouvernement.
Les exigences de la CSTB
Au cours de ce meeting, le leader syndical n’a pas manqué d’adresser des revendications au pouvoir en place. Au nom de la CSTB, Kassa Mampo a dans sa déclaration exigé « La concrétisation de la revalorisation des salaires des travailleurs promise par le chef de l’État, l’indexation des salaires et rémunération au coût de vie, le paiement des diverses dettes sociales aux travailleurs et à ceux qui sont à la retraite, la suppression des taxes et impôts injustes sur les prix des produits de première nécessité et la diminution d’autres impôts et taxes ».
À tout ceci, Kassa Mampo ajoute d’autres plaidoyers, dont le recrutement de tous les Aspirants comme agents de l’État, la libération des prisonniers politiques et le retour des exilés politiques.
Selon les dires du secrétaire général de la CSTB, le meeting de ce vendredi vient une fois mettre la puce à l’oreille au gouvernement et que ce n’est que le lancement d’une longue série de marche pour dire « non à la faim, la privation des libertés et la guerre imposée aux populations ». Dans sa déclaration, Kassa Mampo demande au gouvernement de prendre des décisions concrètes et urgentes pour que le tir soit corrigé.
Les assurances du gouvernement
En marge du Conseil des ministres de ce mercredi 23 février 2022, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji a réagi à la demande des organisations syndicales. Il a fait savoir que le gouvernement ne reste pas les bras croisés sur les revendications des syndicats.
L’ancien journaliste a précisé que de fortes actions sont en train d’être faites afin que « les populations béninoises puissent s’approvisionner sur nos marchés en produits disponibles et à prix accessible ».