Une femme enceinte a accouché sur un banc de l’hôpital de zone de Ouidah ce jeudi 03 février 2022. Pour cause, il n’y aurait plus d’espace disponible à la maternité de cet hôpital public pour accueillir la jeune femme en plein travail.
Cela frise de la cruauté et ça se passe au Bénin, dans le département de l’Atlantique, commune de Ouidah. Malgré les efforts du gouvernement pour mettre les patients dans de bonnes conditions dans les hôpitaux, certains agents de santé mettent toujours en avant leur sens de cruauté et d’irresponsabilité.
Il n’y que cela qui peut expliquer l’abandon d’une femme enceinte en plein travail dans un hôpital public comme l’hôpital de zone de Ouidah. La femme mariée qui était censée protégée son intimité à du donner naissance à son enfant sur un banc, au vu et au su de tous.
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Selon les informations de Triomphe Mag, la jeune femme a été renvoyée à l’hôpital de zone par une clinique située à Kpassè. “Je m’appelle A. Géraldine, on était à l’hôpital de Kpassè et ils nous renvoyé ici. Quand nous sommes venus, j’ai vu une dame qui nous a demandé de nous asseoir”, a confié l’accompagnatrice de la femme enceinte.
Manque de lit dans la salle d’accouchement ?
D’après son témoignage, quelques minutes elle a été rappelé les sages femmes au moins trois fois sans suite. “Comme elle est en travail, je suis repartie les voir. Elles m’ont dit qu’il n’y a pas de place dans la salle d’accouchement et qu’il n’y a qu’un seul lit. J’ai été une troisième fois les voir, elles m’ont dit qu’ils m’ont déjà demandé de patienter. C’est lorsque l’enfant est sorti que les gens ont commencé par crier et qu’elles sont venues retirer l’enfant. Elles ont alors ramené la femme dans la salle. Donc, elle a accouché sur le banc”, a expliqué A. Géraldine.
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Mais ce n’est pas tout, malgré l’incident, il a été proposé à la nouvelle maman de s’allonger par terre pour manque d’infrastructure. “Après l’accouchement, elles lui ont demandé de se coucher par terre et elle a refusé. C’est ainsi qu’elles lui ont alors proposé d’aller s’allonger à côté d’une autre femme qui vient d’accoucher aussi”, a-t-elle dénoncé.
Comme pour justifier leur acte, les agents de santé évoquent un manque d’infrastructure à l’hôpital de zone de Ouidah notamment à cause de la multitude d’accouchement opérée dans l’hôpital ces derniers jours.