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CEDEAO : ses 02 mesures fortes contre le Burkina Faso après le coup d’État militaire contre Roch Kaboré

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Après le coup d’État survenu le 24 janvier 2022 au Burkina Faso, les Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO se sont réunis par visioconférence pour prendre les premières décisions ce vendredi 28 janvier 2022. Au cours de cette réunion, l’organisation sous-régionale a décidé de suspendre le Burkina Faso de ses instances et prévoit des missions à Ouagadougou, la capitale du pays.

La Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a pris de fortes sanctions contre le Burkina Faso après le putsch qui a conduit au renversement du Président burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré.

Deux (02) principales décisions ont été prises par l’organisation sous-régionale à l’issue de la réunion par visioconférence des chefs d’État et de gouvernement tenue ce vendredi. La première décision est relative à la suspension du Burkina Faso des instances de la CEDEAO.

La deuxième concerne l’envoie de missions militaires et civiles de la CEDEAO à Ouagadougou dans la capitale Burkinabè. L’occasion pour ladite mission d’échanger avec la junte militaire au pouvoir en vue d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel. Par ailleurs, la CEDEAO a aussi annoncé la tenue d’une nouvelle réunion des chefs d’État le 3 février prochain à Accra au Ghana pour faire le point sur la situation au Burkina Faso, en Guinée et au Mali.

“Le Burkina Faso a plus que jamais besoin de ses partenaires”

Il faut signaler que ce sommet virtuel extraordinaire de l’organisation sous-régionale a eu lieu au lendemain d’un message à la nation prononcé par le Lieutenant-Colonel Paul Henri Damiba, chef putschiste et le nouvel homme fort du pays des hommes intègres. Dans son adresse aux Burkinabè, il a assuré que l’intention de la junte est de respecter les engagements internationaux du pays.

« Le Burkina Faso a plus que jamais besoin de ses partenaires. C’est pourquoi j’appelle la communauté internationale à accompagner notre pays afin qu’il puisse sortir le plus rapidement possible de cette crise pour reprendre sa marche vers le développement. Je sais comprendre les doutes légitimes suscités par cette rupture dans la marche normale de l’État. Mais je voudrais rassurer l’ensemble des amis du Burkina Faso que le pays continuera de respecter ses engagements internationaux, notamment en ce qui concerne le respect des droits de l’homme », a déclaré Paul Henri Sandaogo Damiba.

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1 commentaire
  1. Toke François dit

    C’est parceque qu’ils ont eu peur que ça les arrivé qu’ils prennent des fameuses sanctions a chaque coup d’état. J’encourage la junte a ne pas considérer la CEDEAO dans leur action. Ca sera difficile peut être mais impossible. Le Burkina peut se sentir très mieux avec d’autres partenaires que d’être membre de la fameuse CEDEAO. Du jours au lendemain, ils seront entrain de suspendre des pays et d’autres seront entrain de se retirer d’eux même cette CEDEAO et on verra qui ils vont encore gouverner ou sanctionner via CEDEAO. La CEDEAO sera vide et restera pour Ouattara et ses alliés.

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