Le secrétaire général de la Confédération des Syndicats Autonomes du Bénin (CSA-Bénin), Anselme Amoussou s’est prononcé sur l’article l’article 307 du nouveau Code général des Impôts qui concerne la taxe sur les manifestations au Bénin. Dans ses dires, Anselme Amoussou estime que les conditions d’une manifestation syndicale sont claires et il faut juste en informer l’autorité.
La taxe sur les manifestations, la marche syndicale incluse, suscite de polémique dans le rang de l’opinion publique. C’est le cas du secrétaire général de la Confédération des Syndicats Autonomes du Bénin (CSA-Bénin) qui confie que les syndicalistes ne se sentent pas concernés par cette loi fiscale contenue dans le nouveau Code général des Impôts.
« Nous n’avons rien à payer puisque nos marches ne peuvent pas être taxées même le Code des impôts qui fait la polémique aujourd’hui ne prévoit pas de taxer les marches syndicales », a déclaré Anselme Amoussou dans ses propos rapportés par La Nouvelle Tribune.
Pour le Secrétaire Général de la CSA-Bénin, « c’est une lecture simple. C’est lecture correcte. C’est une lecture en français ». « Donc je ne me pose pas encore la question de savoir comment je peux payer la taxe sur une manifestation qui n’est pas taxée », a-t-il fait savoir.
Plus loin, Anselme Amoussou ajoute que « la défense des intérêts des travailleurs n’est nullement entamée avec l’article 307 du Code général des impôts ».
Rappelons que la taxe sur les manifestations prévue dans le nouveau Code général des Impôts en son article 307 touche tout évènement à caractère bruyant surtout de cérémonies familiales, de bals et réjouissances collectives.