Le gouvernement béninois, par la voix de son porte-parole, Wilfried Léandre Houngbédji, a abordé la problématique de la surpopulation dans les prisons et maisons d’arrêt lors d’une intervention sur Peace FM, ce dimanche 22 septembre 2024.
Il a souligné les efforts entrepris pour améliorer les conditions de détention et désengorger les établissements pénitentiaires du pays.Un récent rapport de l’Agence pénitentiaire du Bénin (APB) révèle que la population carcérale atteint actuellement 19 563 détenus, bien au-delà des 7 000 places disponibles. Cette surpopulation exacerbe les conditions de vie des détenus, les obligeant parfois à se relayer pour dormir, selon le directeur de l’APB.
Face à cette situation préoccupante, le porte-parole du gouvernement a rappelé que les autorités ne sont pas insensibles aux difficultés rencontrées dans les prisons. « Il y a quelques mois, lors d’un Conseil des ministres, des décisions ont été prises pour apporter des améliorations dans les établissements pénitentiaires afin de lutter contre la surpopulation », a déclaré Wilfried Léandre Houngbédji.
Parmi les mesures évoquées, la construction de nouvelles prisons modernes et la réhabilitation de celles existantes figurent en priorité. Ces projets, décidés en Conseil des ministres le 24 juillet 2024, visent à « résoudre le problème de la surpopulation carcérale et à humaniser davantage les conditions de vie des personnes privées de liberté, leur assurant ainsi plus de dignité ».
Ces initiatives s’inscrivent dans une volonté de réformer le système pénitentiaire béninois et d’offrir des conditions de détention plus respectueuses des droits humains.
