La 8ème Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD) s’est déroulée en Tunisie du 27 au 28 août 2022. En marge des travaux de la TICAD, le ministre béninois des Affaires étrangères Aurélien Agbénonci a échangé avec la cheffe de la délégation du Pnud Ahunna Eziakonwa sur des sujets relatifs à l’économie béninoise.
Le Bénin représenté par le ministre des Affaires étrangères, Aurélien Agbénonci a participé à la 8ème Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD) en Tunisie. Le Chef de la diplomatie béninoise a été accueilli à son arrivée par le président tunisien Kaïs Saïed. En marge des travaux de ce sommet, le ministre Aurélien Agbénonci a eu un tête-à-tête avec la cheffe de la délégation du Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud) Ahunna Eziakonwa.
Les deux personnalités ont notamment discuté de la résilience de l’Economie béninoise face aux répercussions de la guerre en Ukraine et des projets de développement au Bénin. C’est du moins ce qu’indique Bénin Diplomatie, la page Twitter du ministère béninois des Affaires étrangères. Il faut souligner que la 8ème édition de la TICAD à Tunis a connu la participation de quelque 20 Chefs d’État et de gouvernement.
30 milliards de dollars à allouer en Afrique
Il y avait 5000 participants invités à des conférences parallèles et à un forum d’entrepreneurs. Lors du Sommet de la TICAD le Japon a fait une importante annonce pour les pays africains. Le pays du Soleil Levant a pris une décision de taille d’allouer en Afrique une enveloppe de 30 milliards de dollars pour les trois (3) prochaines années. Cette manne financière est destinée à plusieurs domaines à savoir l’environnement, la santé, l’éducation, les ressources humaines, l’agriculture, l’investissement dans les start-up, a dit le Premier ministre japonais Fumio Kishida.
La déclaration de Tunis adoptée par les participants à la fin des travaux dimanche 28 août a exprimé sa préoccupation et son inquiétude devant les impacts de la guerre en Ukraine, notamment l’insécurité alimentaire sur le continent. Ils ont donc appelé à une « reprise des exportations de céréales, produits agricoles et engrais » vers le continent.