François Bozizé condamné aux travaux forcés à perpétuité par la Cour d’appel de Bangui le jeudi 21 septembre 2023.
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L’ancien président de la République centrafricaine, François Bozizé, a été condamné par contumace à une peine de travaux forcés à perpétuité pour son rôle dans le complot et la rébellion contre le gouvernement actuel.
Bozizé est accusé d’avoir été à la tête de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), une alliance de groupes rebelles qui cherche à renverser le président Faustin-Archange Touadéra et son gouvernement. Cette coalition a été formée en 2020 et Bozizé en était nommé coordinateur depuis mars 2021.
L’ancien chef de l’État était absent lors du procès, puisqu’il se trouve en exil en Guinée-Bissau depuis mars 2023. Auparavant, il avait passé plusieurs mois dans la clandestinité en Centrafrique, avant de se réfugier à N’Djamena, au Tchad. Au total, vingt co-accusés, dont deux des fils de Bozizé et les principaux chefs de groupes armés de la CPC, ont également été condamnés à la même peine de travaux forcés à perpétuité.
Le président Touadéra et son gouvernement ont travaillé dur pour stabiliser la situation en Centrafrique et instaurer la paix dans le pays, mais la menace de la CPC persiste. Les autorités centrafricaines continueront de faire face à cette alliance rebelle et à ses membres, même en l’absence physique de François Bozizé.
La condamnation de Bozizé par contumace constitue une étape importante dans la lutte contre l’instabilité et la violence en République centrafricaine. Cela envoie un message fort aux acteurs politiques et aux groupes armés qui cherchent à déstabiliser le pays : les actions de rébellion et de complot seront sévèrement punies, même en l’absence des accusés.
La Cour d’appel de Bangui a ainsi rendu un jugement sans équivoque, affirmant sa volonté de maintenir l’ordre et l’état de droit en Centrafrique. Cette décision montre également le dévouement du gouvernement centrafricain à protéger les intérêts du peuple et à garantir la stabilité du pays.
Malgré les défis auxquels elle fait face, la République centrafricaine espère construire un avenir meilleur, marqué par la paix, la prospérité et la démocratie. La condamnation de François Bozizé est une étape cruciale dans cette voie, symbolisant la détermination du pays à embrasser un avenir pacifique et stable pour tous ses citoyens.
