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Pressions pour la libération de Reckya Madougou : le Bénin répond cash à la France

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Le Bénin a réagi aux propos de Jean-Yves Le Drian qui a dit avoir fait fermement pressions sur le président Patrice Talon pour la libération de l’opposante Recckya Madougou.

Interpellé par le député Julien Lafferière sur la condamnation à 20 ans de prison de Reckya de Reckya Madougou au Bénin, le ministre français des affaires étrangères , Jean-Yves Le Drian a révélé avoir fait pressions auprès des autorités béninoises. Des propos de Jean-Yves Le Drian fustigés par le porte-parole du gouvernement béninois.

Même si le gouvernement n’a pas fait de communiqué officiel pour répondre à Jean Yves le Drian, son porte-parole a répondu cash le vendredi 14 janvier 2022 lors d’un entretien avec plusieurs médias en ligne.

A relire : Bénin : la France fait pression sur Patrice Talon pour la libération de Reckya Madougou

Pour Wilfried Léandre Houngbedji Le Drian a fait de l’ingérence. « Depuis que l’ancien président français a été condamné par deux fois et que certains de ses soutiens ont même douté de l’impartialité de la justice, je n’ai pas noté que le Bénin ait fait pression sur la France pour demander allègement ou l’annulation des peines de Monsieur Nicolas Sarkozy», a répondu Wilfried Léandre Houngbedji.

La France fait pression sur le Bénin

En effet, en répondant au député Julien Lafferière sur la situation de Reckya Madougou, Jean-Yves Le Drian, ministre français des affaires étrangères a confié avoir évoqué le sujet de la libération de Reckya Madougou avec le président Patrice Talon lors de sa visite en France en novembre 2021. “Sur le Bénin, je suis comme vous préoccupé de la situation de Madame Madougou. J’ai eu l’occasion de m’exprimer sur le sujet et de faire pression fermement auprès des autorités béninoises”, a affirmé Jean-Yves Le Drian.

L’opposante béninoise et ancienne garde des Sceaux Reckya Madougou a écopé, samedi 11 décembre, de vingt ans de prison pour terrorisme devant un tribunal spécial à Porto-Novo, la capitale du Bénin, qui avait condamné quatre jours plus tôt un autre opposant à dix ans de prison.

L’ancienne ministre, dont la candidature à l’élection présidentielle du 11 avril avait été rejetée, a été arrêtée quelques semaines avant le scrutin qui a vu le président Patrice Talon être réélu pour un second mandat avec plus de 86 % des voix.

Mise en examen et écrouée début mars à Cotonou, la capitale économique, l’opposante est accusée d’avoir financé une opération visant à assassiner des personnalités politiques pour empêcher la tenue du scrutin et ainsi “déstabiliser” le pays.

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