Nigérian – Mort du chanteur Mohbad: la star de l’afrobeats Naira Marley «placé en garde à vue»
La star de l’Afrobeats Naira Marley a été placé en garde vue dans l’enquête spéciale ouverte en septembre pour élucider les circonstances de la mort du chanteur nigérian Mohbad, a annoncé mardi soir la police de l’Etat de Lagos sur le réseau social X (ex-Twitter).
«Azeez Fashola aka Naira Marley a été placé en garde à vue pour être interrogé», a écrit le porte-parole de la police de l’Etat de Lagos au Nigeria, Benjamin Hundeyin, ajoutant le mot-clé #JusticeforMohbad (JusticePourMohbad).
Quelques minutes plus tôt, Naira Marley avait annoncé sur le même réseau social (où il est suivi par près de 5 millions de personnes) «être rentré à Lagos pour aider les autorités à mener à bien l’enquête en cours».
«C’est important pour moi de jouer un rôle dans l’affaire Imole (surnom de Mohbad, ndlr). Je rencontrerai la police dans l’espoir que la vérité soit révélée et que la justice prévale», avait-il ajouté.
Mohbad, de son vrai nom Ilerioluwa Oladimeji Aloba auteur de titres à succès tel que «Feel good», est décédé à Lagos le 12 septembre dernier à l’âge de 27 ans, dans des circonstances toujours floues et une enquête spéciale a été ouverte.
Son décès a provoqué une très vive émotion au Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique où le chanteur est très populaire, mais aussi parce que de nombreuses témoignages de fans et de ses proches ont affirmé qu’il était harcelé et menacé physiquement depuis des mois par des figures de la puissante industrie musicale.
La carrière de Mohbad a décollé en 2019, après la signature de son contrat avec la puissante maison de disques «Marlian music» du célèbre rappeur Naira Marley. Mais leur collaboration a pris fin en 2022 après de fortes tensions.
Ces derniers jours, de nombreux fans ont accusé le rappeur et ses équipes d’être impliqué dans le décès de Mohbad, notamment par le biais d’une pétition en ligne qui a rassemblé plus de 250.000 signataires.
Ces accusations avaient été balayées dans plusieurs communiqués par Naira Marley qui se disait dévasté par la mort «d’un frère» et d’un « ami » alors qu’il se trouvait à l’étranger.