Nicéphore Soglo et Boni Yayi: des invités de marque pour un hommage historique au Togo
Le Togo se prépare à commémorer le 20e anniversaire du décès de l’ancien président Gnassingbé Eyadéma, qui a dirigé le pays pendant 38 ans. Les cérémonies officielles auront lieu à Kara, sous la présidence de Faure Gnassingbé, fils du défunt chef de l’État et actuel président du Togo.
Parmi les invités de cette commémoration, l’ancien président béninois Nicéphore Dieudonné Soglo et son successeur Thomas Boni Yayi ont quitté Cotonou le lundi 3 février à bord d’un avion spécial. Leur présence témoigne des liens historiques et politiques entre le Togo et le Bénin, mais aussi de l’influence qu’a eue Eyadéma sur la sous-région.
Un colloque international pour revisiter l’héritage d’Eyadéma
Les commémorations ont débuté dès le 3 février avec un colloque international à Lomé, à l’hôtel du 2 Février. Historiens, experts et personnalités politiques ont débattu des différentes facettes du long règne de Gnassingbé Eyadéma. Entre défis économiques, transformations sociales et stabilité politique, son héritage reste un sujet de discussion dans le paysage politique togolais.
Le 4 février, une veillée de prière se tiendra à Pya, son village natal. Ce moment spirituel réunira sa famille, ses proches et ses sympathisants dans un hommage empreint d’émotion et de recueillement.
Le 5 février, jour de l’anniversaire de son décès, un grand rassemblement est prévu au Palais des congrès de Kara. Une cérémonie ócuménique marquera cette journée, avec des prières pour le repos de son âme en présence de Faure Gnassingbé.
Un hommage à l’échelle nationale
Au-delà de ces grandes manifestations, d’autres commémorations auront lieu dans plusieurs régions du pays. Vingt ans après sa disparition, Gnassingbé Eyadéma continue de marquer la mémoire collective togolaise. Sa gouvernance, souvent controversée, reste un point de référence dans l’histoire du pays, et son influence demeure perceptible dans l’actuel système politique du Togo.
Ces hommages nationaux viennent ainsi rappeler le rôle central qu’il a joué dans l’évolution du pays et souligner la continuité du pouvoir sous la présidence de son fils, Faure Gnassingbé.