Une douzaine de terroristes a été neutralisée par les forces de l’ordre maliennes, suite à deux opérations réalisées dans le centre du pays le jeudi 14 avril 2022. Parmi les djihadistes abattus, se trouve un franco-tunisien, a annoncé l’État-major des Forces armées maliennes (FaMa) dans un communiqué.
Les offensives militaires contre les groupes armés terroristes continuent au Mali dirigé par le Colonel Assimi Goïta. Une douzaine de présumés djihadistes, vient d’être éliminé par l’armée malienne dans le centre du pays lors d’une frappe aérienne. Il s’agit précisément de raids aériens qui ont eu lieu dans la forêt de Ganguel, à près de 10 Km de la région de Moura.
Un terroriste franco-tunisien a également trouvé la mort. D’après l’État-major, il s’agit de « Samir Al-Bourhan, un cadre terroriste franco-tunisien, parlant français et arabe ». Par ailleurs, les FAMa ont souligné que les frappes aériennes réalisées ont permis de tuer plusieurs cadres du GSIM (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans).
Selon l’armée malienne, les opérations ont eu lieu sur la base de plusieurs renseignements techniques qui faisaient cas d’un regroupement de terroristes venus notamment apporter du soutien logistique et financier, après leur défaite à Moura.
L’intensification des offensives militaires
Le gouvernement de transition malienne ne prend pas à la légère la lutte contre le terrorisme qui sévit sur son territoire. Elle est intensifiée depuis l’avènement de la junte militaire. Ce nouvel exploit intervient plusieurs semaines après que les forces armées maliennes ont neutralisé 203 terroristes et 50 autres qui avaient été arrêtés.
Outre les mécréants capturés et tués, les forces de sécurité avaient aussi saisi plusieurs quantités de munitions et d’armes. Aussi, les FAMas avaient-elles saisi et brûlé deux-cent (200) motos. De son côté, l’État-major n’avait pas parlé de pertes en vie humaine dans le rang des soldats maliens.
Les militaires maliens étaient parvenus à un tel bilan après une opération anti-djihadistes qui a duré plus d’une dizaine de jours dans le centre du pays. Malgré le retrait de la force française Barkhane et ses alliés, Bamako se dit prêt à endiguer le djihadisme.
