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L’Unité d’Actions Patriotiques de la Diaspora Béninoise exige la libération de Steve Amoussou

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Dans une déclaration de presse parvenue à la rédaction de TRIOMPHE MAG, l’Unité d’Actions Patriotiques de la Diaspora Béninoise a réagi à l’incarcération de Steve Amoussou et Exige sa exige libération sans condition.

Lire le communiqué de presse

Conformément à l’agenda des instances judiciaires du Bénin, le procès de notre compatriote Steeve AMOUSSOU devrait démarrer ce lundi 07 octobre 2024. Le citoyen Steeve AMOUSSOU, exilé au Togo depuis l’avènement au pouvoir du régime de la rupture, a été enlevé à Lomé dans la nuit du lundi 12 août 2024 au mardi 13 août 2024 par un escadron de la mort composé de quatre kidnappeurs et dépêché clandestinement dans ce pays voisin du Bénin par les plus hautes autorités du Bénin.

Après avoir échappé de justesse à l’assassinat grâce à la lucidité de l’un des ravisseurs, le citoyen Steeve AMOUSSOU a été remis à la police béninoise au mépris du droit international et de toutes les procédures prévues dans ce domaine par les protocoles de coopération entre les Etats en termes de mandat d’arrêt international. Monsieur Steeve AMOUSSOU ne faisait l’objet d’aucune poursuite par les autorités judiciaires du Bénin.

Très vite, le Procureur de la République du Tribunal de Lomé a identifié trois des quatre ravisseurs notamment Ouanilo Mèdégan Fagla, Directeur du CNIN (Centre National d’Investigations Numériques), Jimmy Gandaho et Géraud Gbaguidi. 


Il a émis un mandat d’arrêt international contre eux. Au lieu de les renvoyer à Lomé pour y répondre de leurs forfaits, la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) a organisé un procès de la honte le 3 septembre pour requalifier le crime d’enlèvement en délit d’arrestation illégale dans une affaire fictive de dette.

Contre toute attente Steeve Amoussou n’a pas été libéré et son procès maintenu pour le 7 octobre ; et le chef des ravisseurs, monsieur Ouanilo Mèdégan Fagla sous le coup d’un mandat d’arrêt international qui n’a pas été suspendu ni levé, sera reçu par Macron en marge du XIXᵉ sommet de la Francophonie qui a lieu à Villers-Cotterêts dans le nord de la France les 4 et 5 octobre 2024.

C’est à juste titre que l’ensemble de la classe politique avait dénoncé les principaux objectifs du procès expéditif du 03 septembre 2024 :

Innocenter l’un des ravisseurs en occurrence le sieur Ouanilo Mèdégan Fagla
Protéger deux autres ravisseurs identifiés, Jimmy Gandaho et Géraud Gbaguidi, en les soustrayant à la justice togolaise, ce que confirment les sentences légères prononcées à leur encontre.
Tenter de disculper le gouvernement béninois de toute implication dans les crimes commis par les ravisseurs au Togo.

De plus, l’opinion publique a exprimé son indignation face à l’attitude de la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET), qui, selon elle, n’a pas pris l’initiative d’ouvrir une enquête officielle pour faire la lumière sur les zones d’ombre de cette affaire.

Compte tenu de tout ce qui précède, l’UAPDB (Unité d’Actions Patriotiques de la Diaspora Béninoise), creuset transpartisan de la diaspora béninoise :

  • Dénonce ce deuxième procès de la honte qui va s’ouvrir ce lundi 07 octobre 2024 ;
  • Exige que le citoyen Steeve AMOUSSOU soit libéré immédiatement et sans condition ;
  • Lance un vibrant appel à tous les béninois épris de paix et de justice afin qu’ils poursuivent la pression pour que le citoyen Steeve AMOUSSOU soit libéré sans condition et que ses ravisseurs soient rendus à la justice togolaise.

Fait à Paris le 06 octobre 2024
Le Bureau Central de Coordination de l’UAPDB

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