“Le résultat acquis sur terrain est irrévocable”, la RDC répond au recours du Bénin
La fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) défie la requête formulée par la fédération beninoise de football (FBF) auprès de la FIFA et de la CAF consistant à dénoncer les irrégularités d’arbitrages survenues lors de la défaite des Écureuils contre la RDC (0-2) le dimanche dernier, en terre congolaise.
La partie béninoise estime que le match qui a mis aux prises la RDC face au Bénin le dimanche lors de la dernière journée des éliminatoires du mondial Qatar est entaché par un comportement arbitral qui viole les règles de jeu du football. C’est pourquoi, la FBF a déposé un recours à la FIFA et à la CAF pour obtenir gain de cause.
Dans sa note, l’instance béninoise dénonce les changements effectués par le sélectionneur congolais, Hector Cuper lors de la grande finale du groupe J. Pour la FBF, ces changements ne respectent pas les règles de jeu établies par la FIFA. Le technicien argentin aurait en effet effectué ses changements sur quatre créneaux différents, contre trois comme le prévoit le règlement.
Ce recours pourrait conduire à la disqualification des Léopards qui vont perdre le match sur tapis vert. Dans cette affaire footballistique, la partie congolaise se dit serein sous prétexte que le recours du Bénin ne peut guère les causer d’inquiétude.
Selon la FECOFA, il est impossible que ce recours du Bénin contribue à l’annulation de la victoire des Léopards contre les Écureuils à Kinshasa. Dans l’émission Radio Foot Internationale de RFI, le secrétaire général de la FECOFA, Belge Situtal déclare que « La partie béninoise n’a formulé aucune réserve. Règlementairement, celle-ci devait s’opérer deux heures après le coup de sifflet final de l’arbitre et être confirmée dans les 24 heures ».
Le secrétaire général de la FECOFA fait savoir que la RD Congo a effectué ses changements sous le consentement commun des officiels de la rencontre, contrairement à la polémique qui fait écho tant au Bénin qu’en RD Congo. Pour Belge Situtal, la RD Congo n’a violé aucun règlement de la CAF et aucun recours du Bénin ne peut avoir une suite favorable.
« Même si le Bénin, dans le cas d’espèce, avait formulé des réserves, nous rentrons dans les Lois du Jeu. Quand une rencontre se déroule, l’autorité, c’est-à-dire l’arbitre de réserve, a la responsabilité du contrôle des procédures des remplacements. Cela signifie que, quand l’entraîneur propose et que le 4e arbitre approuve, je ne vois pas en quoi cela peut engager la responsabilité de l’entraîneur et, à partir de là, de la sélection. À ce stade, je peux affirmer, sans ombrage, que le résultat acquis sur terrain est irrévocable et aucune procédure de la sélection béninoise ne pourra prospérer sur le sujet », a rassuré Belge Situtala.
La même situation s’est produite en 2020 lors du match qui avait opposé la Guinée Équatoriale face à la Libye, comptant pour les éliminatoires de la CAN. La Libye avait saisi l’instance africaine à travers un recours, mais la CAF avait rejeté cette requête. En se fondant sur cette situation similaire, la RD Congo pourrait avoir raison dans cette affaire litigieuse.