Le parti Les Démocrates a organisé sa rentrée politique ce samedi 24 juillet 2021. Dans son discours , le président du parti, Eric Houndété s’est prononcé sur les accusations de terroriste portées à l’encontre de certains responsables.
Après près de quatre mois d’hibernation, le Parti Les Démocrates a décidé de renouer avec ses activités afin de raviver la flamme et redonner espoir à ses militants meurtris par des arrestations qu’il a enregistrées.
Si la majorité des militants et ou responsable du parti arrêtés dans la période d’avant et après la présidentielle de 2021 sont accusés de terrorisme, Eric Houndété président du parti Les Démocrates rassure que le Parti Les Démocrates n’est pas un parti de terroristes.
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Pour lui, en raison des accusations ambiantes de terrorisme banalisé et de la chasse à l’homme généralisée, il était devenu très difficile d’organiser de façon sereine les réunions des instances du parti. Mais, il estime que l’heure est venue de relancer la machine du Parti Les Démocrates.
“Nous ne sommes pas des terroristes”
“Mesdames et Messieurs, nous ne sommes pas des terroristes. Le Parti Les Démocrates n’est pas un parti de terroristes. Notre parti a toujours prôné la paix et la non-violence”, a lancé Eric Houndété. Il ajoute : “En faisant le tour des présidents d’institution au cours du deuxième semestre de 2020, nous avions alerté que l’exclusion est génératrice des violences, que l’exclusion est génératrice des perturbations de la paix et nous avons supplié sans succès les présidents d’institution de travailler pour la préservation de la paix”.
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Dans son discours, Eric Houndété dit être convaincu qu’il n’y a pas de développement dans une communauté où l’adhésion fait défaut, où les institutions chargées de porter la voix du peuple sont confisquées et mises au service de celui qui doit être contrôlé , où les citoyennes et les citoyens ne sont pas pris en compte, associés à la gestion.
“Nous ne sommes pas des terroristes ! Nous exigeons des accusateurs de nos camarades d’apporter la preuve de leurs accusations comme l’exigent les principes élémentaires dans un Etat de droit”, a clamé Eric Houndété qui a fait un clin d’œil à tous les détenus politiques.