
Journée mondiale de la santé sexuelle: la Task Force Médias DSSR Afrique Francophone réaffirme son engagement
À l’occasion de la Journée mondiale de la santé sexuelle célébrée ce 4 septembre, la Coordination de la Task Force Médias DSSR Afrique Francophone a réitéré son engagement pour une information juste, inclusive et accessible en matière de droits en santé sexuelle et reproductive (DSSR), notamment l’accès à un avortement sécurisé. Créée en novembre 2024 à Abidjan, cette plateforme regroupe des journalistes, blogueurs et créateurs de contenus issus de plusieurs pays africains francophones.
Dans un contexte où désinformation, tabous et mythes continuent de menacer la vie et la dignité de millions de personnes, la Task Force Médias DSSR entend jouer un rôle de vigie médiatique. « Notre mission est de porter une parole audacieuse, inclusive et ancrée dans les réalités africaines francophones », rappelle Benn Michodigni, coordonnateur de la structure.
La Coordination insiste sur le rôle clé des médias pour briser les tabous et accompagner les communautés à faire progresser les droits sexuels et reproductifs, en particulier pour les jeunes, les femmes et les populations vulnérables. Elle souligne que la santé sexuelle dépasse la simple absence de maladie pour inclure respect, consentement, autonomie corporelle, accès à l’information et services sans jugement ni discrimination.
Un appel aux gouvernements, médias et partenaires
À travers son message, la Task Force Médias DSSR Afrique Francophone a lancé un triple appel. Elle exhorte les gouvernements à renforcer les cadres juridiques et les politiques publiques en faveur des DSSR, y compris l’avortement sécurisé.
Elle invite les médias à traiter les questions liées à la santé sexuelle avec professionnalisme, éthique et sensibilité culturelle. Enfin, elle encourage les partenaires techniques et financiers à soutenir des initiatives de communication communautaire adaptées aux réalités locales.
« La santé sexuelle est un droit humain fondamental. Ensemble, faisons entendre toutes les voix pour que chacun·e puisse faire des choix libres, éclairés et sécurisés sur son corps et sa santé », conclut Benn Michodigni.