“J’en veux à l’Institut français de Cotonou”, Florent Raoul Couao-Zotti très en colère
Il est des décisions qui me semblent incompréhensibles, inexplicables, voire suspectes et dommageables dans leurs façons d’être rendues. Cela fait des mois que le spectacle Tassi Hangbé, la reine amazone inspirée de ma pièce, Tassi Hangbé la reine interdite, a été créé.
À l’instigation de Coline Toumson Venite Lee, l’ancienne directrice déléguée, qui avait démarché mon complice et ami Ousmane Aledji pour donner corps et couleur au texte, la création a connu bien des péripéties avant d’être finalement programmée le 1er octobre.
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J’ai alerté mes amis, fait le tour de ceux qui, ici ou ailleurs, attendaient cette représentation. Cette oeuvre avait connu de multiples approches ici et là, au Bénin et ailleurs dans le monde. Mais la démarche artistique d’Ousmane Aledji qui veut faire du texte un spectacle total, alliant danse, chants, poésie, slams, le tout décliné dans plusieurs langues, promet une belle alchimie de tous les arts de la scène.
Tout était prêt pour que la belle messe ait lieu, que les artistes regroupés dans cette aventure donnent la pleine mesure de leurs talents, mais l’Institut Français, à la veille de la représentation, sans consultation, sans avis, y a mis fin.
Malgré toute la littérature qui a été instillée pour justifier le fait, il me semble qu’il a manqué aux responsables de l’Institut une once de considération au partenaire que je suis et à tous les autres impliqués dans ce projet. J’en suis déçu et dégoûté.