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“J’ai été une sorte de honte, de frustration, de désaveu pour mes parents, ma mère en particulier”, Colince Yann

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Dans une publication sur sa page facebook Colince Yann, activiste et écraivaisn béninois a rendu hommage à sa mère pour ses 71 ans, en se remémorant des souvenirs de son enfance qui visiblement ont été douloureux pour sa mère.

Les larmes de ma mère: Dès ma prime enfance, j’étais une calamité. J’étais un enfant récalcitrant, de classe mondiale ! J’avais un problème, un gros problème contre toute forme d’autorité. J’étais plus que imperméable aux ordres et cela m’a valu une enfance agrémentée de taloches, de sévices corporels de tous genres. On ne va pas venir se mentir ici sur le Méta ; je n’ai pas été comme vous autres, enfants obéissants, fierté de vos parents respectifs. J’ai été une sorte de honte, de frustration, de désaveu pour mes parents, ma mère en particulier. Je n’attendais jamais que maman finisse de formuler une consigne avant de lui offrir le mot le plus utilisé de ma jeunesse : NON !

Ma maman avait d’ailleurs à mon sujet une blague bien sentie. Quand je commettais de nouveau mon forfait favori (refuser d’exécuter une commission), ma maman s’ouvrait au premier venu sur mon compte : << Je crois qu’ils ont changé mon enfant à l’hôpital le jour de l’accouchement, pour me fourguer celui-ci en lieu et place…>> Ça me faisait pouffer de rire à l’époque. Aujourd’hui, ça m’étouffe de honte. Une fois l’incident passé (mon refus d’obtempérer), maman avalait la couleuvre et passait à autre chose. Je partais jouer au foot avec les amis. Le reste de la journée se déroulait normalement. Le soir venu, de retour à la maison, je guettais dans les faits et gestes de ma maman les moindres signes de représailles à venir. Rien !

Rassuré, je prenais mon dîner et j’allais me coucher. Bien après minuit, dans la nuit profonde, une calebasse d’eau et son contenu échouaient sur mon visage et m’arrachaient brutalement des bras de Morphée. Le temps d’essayer de comprendre ce qui se passait, une lanière sifflait de partout sur mon corps. Ma mère, comme une sœur à Francis Ngannou, me rouait de coups en récitant un chapelet d’admonestations :<< Tu sais qui je suis pour toi ? Tu sais ce que ça fait de porter un enfant dans le ventre pendant 09 mois ? Que sais-tu des douleurs de l’enfantement ? Tu veux faire de moi la risée de ce quartier, c’est ça ? Je vais te guérir de ta sorcellerie…>> Et la pluie de coups redoublait d’ardeur.

Ce qui me faisait le plus mal dans ces séances de correction nocturne, ce n’était pas la douleur consécutive aux coups reçus ; c’étaient les larmes de ma mère. Une fois qu’elle avait ainsi fini de me bastonner, elle ressortait de ma chambre, allait s’asseoir au salon et pleurait toutes les larmes de son corps :<< Seigneur, qu’ai-je donc fait pour mériter un tel enfant ? >>

Cette image de ma mère en pleurs mettait mon cœur en lambeaux…( À suivre !) Ps : Selon vous, je raconte ici mon enfance ou ceci est plutôt une fiction, un extrait d’un roman que je vais publier en 2024?

NB : La photo représente bel et bien la brave dame qui m’a mis au monde. 76 piges aujourd’hui ! Le Sorbonnard, j’aime pas qu’on m’aime

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