Dans une tribune musclée, l’activiste pro-gouvernementale Conceptia Koundéton répond aux critiques de l’ancien député et communicant du parti Les Démocrates, Guy Mitokpè, après la sortie médiatique du ministre d’État Abdoulaye Bio Tchané. Elle l’accuse de déformer les faits, de nier les progrès visibles du pays, et l’invite, ironiquement, à “rejoindre l’école du développement”.
Dans un contexte politique marqué par une vive tension autour des réformes électorales et économiques, la récente réaction de Guy Mitokpè à l’émission Le Talk de Babilas Boton, qui recevait le ministre d’État Abdoulaye Bio Tchané, n’est pas passée inaperçue. Mais elle n’est pas restée sans réponse.
Conceptia Koundéton, figure de la mouvance présidentielle, n’a pas mâché ses mots. “Quand on ne comprend ni l’économie, ni le social, on retourne à l’école !”, assène-t-elle en introduction, avant de dérouler une argumentation ferme contre ce qu’elle qualifie de “déni méthodique de la réalité”.
« Guy Mitokpè est dans le déni total des progrès réalisés »
Selon elle, nier les avancées économiques depuis 2016 relève soit de l’aveuglement politique, soit d’une volonté délibérée de manipuler l’opinion. « Depuis l’avènement du président Patrice Talon, ce sont plus de deux millions d’emplois directs et indirects créés », rappelle-t-elle, en citant notamment les progrès dans les secteurs du coton, de l’ananas, du textile, de la transformation et du numérique.
« Il n’y a pire sourd que celui qui refuse d’entendre », ajoute-t-elle, avant de pointer une « méconnaissance crasse des mécanismes de développement » chez Guy Mitokpè.
Une économie qui avance, un social qui se structure
La réplique ne s’arrête pas à l’économie. Sur le volet social, Koundéton rappelle les programmes gouvernementaux comme les cantines scolaires, le microcrédit Alafia, l’assurance maladie pour les plus démunis ou encore les logements sociaux. « Parler de précarité sans évoquer ces actions, c’est tout simplement ne pas vouloir voir », écrit-elle.
Face aux critiques portant sur la liquidation de certaines structures publiques, elle invoque une « restructuration économique assumée, tournée vers la performance et la transformation locale ».
2019 : fantasmes et amnésie sélective
Guy Mitokpè a également évoqué les événements politiques de 2019, notamment la question du certificat de conformité. Conceptia Koundéton recadre : « Les lois ont été votées par une Assemblée nationale souveraine. Si certains partis n’ont pas su franchir les barrières légales, ce n’est pas la faute du gouvernement, mais celle de leur impréparation. »
Elle dénonce ce qu’elle considère comme une réécriture de l’histoire politique récente à des fins partisanes, et rappelle que « les règles du jeu démocratique sont connues de tous ».
Le progrès dérange ceux qui vivaient du désordre
Pour conclure, Conceptia Koundéton invite ironiquement Guy Mitokpè à « venir apprendre » auprès des bâtisseurs du Bénin nouveau. « Apprendre ce qu’est une gouvernance sérieuse au service du peuple. Apprendre que le Bénin d’aujourd’hui n’est plus celui des improvisations et des promesses creuses. »
Et de conclure dans un ton volontairement offensif : « Le train du développement est en marche. Il n’attend personne. Le Bénin avance, que ça plaise ou non ! »
Voici l’intégralité de sa réplique
Cher ami Guy Mitokpè, quand on ne comprend ni l’économie, ni le social, on retourne à l’école !
Il y a des moments où le silence peut passer pour de la sagesse. Et d’autres où, face à la désinformation méthodique et au déni assumé de la réalité, il est impératif de rétablir les faits. La réaction de Guy Mitokpè, Directeur de la communication du parti Les Démocrates, à la sortie médiatique du ministre d’État Abdoulaye Bio Tchané, relève d’une posture politique totalement déconnectée des dynamiques actuelles du Bénin.
Il faut oser une bonne dose de culot, ou alors d’aveuglement politique, pour affirmer que le Bénin ne connaît aucun progrès en matière d’emploi ou d’économie depuis 2016. Les chiffres sont là, visibles, audités, vérifiables. Depuis l’avènement du président Patrice Talon, ce sont plus de deux millions d’emplois directs et indirects créés, dans l’agriculture, l’industrie textile, la transformation agroalimentaire, le tourisme et les services numériques. Il n’y a pire sourd que celui qui refuse d’entendre.
Malheureusement, Guy Mitokpè n’a rien compris à l’économie.
Quand on pense que l’économie se résume aux recrutements dans l’administration publique ou qu’on nie l’existence d’un tissu productif en reconstruction, on démontre surtout sa méconnaissance crasse des mécanismes de développement. Qui a initié la Zone Industrielle de Glo-Djigbé ? Qui a redonné vie à la production nationale en obligeant la transformation locale de notre coton, de notre ananas, du soja, du cajou ? Qui a ramené la croissance économique au-dessus de 6% en moyenne, même après une pandémie mondiale ?
La réponse est simple : c’est l’actuel gouvernement. Et ceux qui n’y comprennent rien feraient mieux d’ouvrir un manuel de macroéconomie avant de se perdre dans des discours de campagne électorale.
Et le social, il l’a compris à l’envers. Parler de précarité sans mentionner l’assurance maladie pour les plus démunis, le microcrédit Alafia pour les femmes, les cantines scolaires pour des centaines de milliers d’enfants, les logements sociaux en construction, c’est refuser de voir les résultats tangibles qui améliorent concrètement la vie des Béninois.
À court d’arguments, Guy Mitokpè recycle les fantasmes de 2019. Sur la question du certificat de conformité ou des élections de 2019, M. Mitokpè semble oublier que les lois électorales ont été votées par une Assemblée nationale souveraine à laquelle ses amis politiques ont refusé de participer. On ne peut pas se soustraire aux règles du jeu puis venir pleurnicher après le coup de sifflet. Si certains partis n’ont pas pu franchir les barrières légales, ce n’est pas la faute du gouvernement, mais celle de leur impréparation.
Cher ami Guy Mitokpè, venez à l’école du développement. Face à ce niveau de confusion intellectuelle et de mauvaise foi politique, nous n’avons qu’une proposition à faire à monsieur Guy Mitokpè : qu’il vienne apprendre. Apprendre ce qu’est une économie moderne. Apprendre comment on gouverne avec méthode et résultats. Apprendre que le Bénin d’aujourd’hui n’est plus celui des improvisations et des promesses creuses.
Nous comprenons que le progrès en cours dérange ceux qui prospéraient dans le désordre, mais une chose est claire : le train du développement est en marche, et les Béninois sont de plus en plus nombreux à y monter. Les chiffres, les infrastructures, les transformations profondes en témoignent.
Alors à monsieur Guy Mitokpè et à ceux qui sont restés bloqués dans le “passé honteux” : ouvrez les yeux, mettez à jour vos connaissances… ou rejoignez l’école du Bloc Républicain. Vous y apprendrez ce qu’est une gouvernance sérieuse au service du peuple.
Un conseil fraternel à notre ami Guy : quand on est perdu face aux chiffres, aux faits et aux résultats, on vient apprendre. Oui, apprendre auprès de ceux qui bâtissent le Bénin de demain, sérieusement et avec méthode. Rejoins-nous à l’école du progrès 
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Le train du développement est lancé. Il n’attend personne. Le Bénin avance, que ça plaise ou non !
#BlocRépublicain#GouvernanceResponsable#ProgrèsEnMarche#RéponseÀGuyMitokpè
Signé Conceptia Koundéton
