En Guinée, le Front National de Défense de la Constitution (FNDC) a porté plainte à Paris contre le président de transition, le Colonel Mamady Doumbouya pour « homicides volontaires ». Ladite plainte est déposée le jeudi 08 septembre dernier dans la capitale française.
Le Chef de la junte au pouvoir en Guinée, le Colonel Mamady Doumbouya visé par une plainte du FNDC à Paris en France. Arguant du fait que le président de la transition guinéenne est aussi de nationalité française, le Front National de Défense de la Constitution (FNDC) l’a traîné devant un tribunal de Paris. Il accuse le président Mamady Doumbouya d’« homicides volontaires » et « complicité de tortures » pour des faits commis en marge des manifestations qui ont secoué la Guinée en juillet et en août dernier.
En effet, cette coalition qui s’oppose depuis quelques mois à la junte guinéenne a organisé des manifestations en juillet et août dernier. Lors de ces manifestations pourtant interdites par le pouvoir en place, il y aurait eu 5 morts. Dans la plainte, la coalition dénonce des exactions imputables aux autorités de la transition. Elle trouve aussi que le gouvernement fait une « gestion unilatérale de la transition ». Le FNDC espère avoir gain de cause puisqu’il estime qu’en Guinée, la justice n’est pas indépendante au point tenir un procès crédible.
Dissout en août dernier par le gouvernement de transition guinéen, le Front National de Défense de la Constitution (FNDC) a été initialement fondé pour empêcher un troisième mandat de l’ancien dirigeant Alpha Condé. Il regroupe partis politiques, syndicats et membres de la société civile. Les membres de ce mouvement sont aujourd’hui opposés à la manière dont Mamady Doumbouya, gère la transition.
