Guerre en Ukraine : L’ONU suspend la Russie du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies
En raison de la persistance de la guerre en Ukraine , l’ONU a suspendu la Russie du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies.
Après la découverte de nombreux corps de civils à Boutcha et dans d’autres villes près de Kiev, les sanctions contre la Russie sont tombées de toutes parts mercredi. En Europe, le président du Conseil européen Charles Michel a estimé que l’UE devrait « tôt ou tard » prendre des sanctions sur le pétrole et le gaz russes.
Côté militaire, l’est de l’Ukraine, désormais cible prioritaire du Kremlin, a appelé sa population civile à fuir les combats qui s’annoncent. Ce jeudi soir, l‘Assemblée générale de l’ONU a aussi décidé de suspendre la Russie du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies.
En effet, l’Assemblée générale de l’ONU, composée des 193 pays membres, a suspendu jeudi la Russie de son siège au Conseil des droits de l’Homme des Nations unies en raison de l’invasion de l’Ukraine, lors d’un vote qui a recueilli 93 voix favorables et traduit un effritement de l’unité internationale face à Moscou.
L’armée russe est-elle en pause ou en panne et sans autre choix que d’abaisser ses ambitions ? Après six semaines de guerre entamée dans la difficulté, la question demeure, selon des experts occidentaux. Si ces derniers sont unanimes pour décrire un début de conflit raté pour la Russie, qui rêvait de prendre Kiev en quelques jours, le redéploiement vers l’est et le Donbass suscite des interprétations contrastées.
Les sanctions occidentales visant non seulement le cercle rapproché du président russe, mais aussi sa famille, ont jeté une lumière inhabituelle sur la vie privée de Vladimir Poutine, maintenue d’ordinaire dans une stricte opacité.
Les Etats-Unis et l’Union européenne ont annoncé les premières sanctions contre les deux filles adultes du chef de l’Etat issu de son premier mariage avec Lyudmila. La pression monte aussi en parallèle sur Alina Kabaeva, ancienne gymnaste dont certains médias et opposants affirment qu’elle serait sa maîtresse, allégations jamais confirmées par le Kremlin.