Graisse du ventre : 4 recommandations pour la limiter pendant la ménopause
La ménopause est une période charnière dans la vie d’une femme, qui peut être accompagnée par de nombreuses manifestions, dont une possible prise de poids. Dans une récente vidéo, une gynécologue américaine spécialiste de la ménopause a livré ses 4 conseils pour lutter contre la graisse du ventre.
La ménopause est la période de la vie d’une femme caractérisée par l’arrêt de l’ovulation et la disparition des règles. Elle survient entre 45 et 55 ans, généralement autour de 50 ans, selon l’Assurance maladie. De nombreux symptômes peuvent potentiellement accompagner ce moment : bouffées de chaleur, troubles du sommeil, irritabilité, ou encore sécheresse vaginale. Mais la ménopause est également susceptible d’entraîner des changements corporels comme une prise de poids.
Sur son compte TikTok, la gynécologue spécialiste de la ménopause Mary Claire Haver, alias “drmaryclaire”, a partagé ses conseils pour contrer la graisse du ventre au moment de la ménopause. “Les modifications de la composition corporelle sont dues au déclin des hormones protectrices produites par les ovaires”, explique l’experte avant de livrer ses 4 recommandations pour lutter contre ces modifications physiques.
Dans sa vidéo, Mary Claire Haver livre 4 conseils plus ou moins connus pour lutter contre la graisse du ventre au moment de la ménopause.
1- Manger suffisamment de protéines
Au niveau de l’alimentation, l’experte recommande de manger une quantité suffisante de protéines à chaque repas. Elle explique que “des études ont montré que les personnes qui consomment au moins 1 à 1,5 grammes de protéines par kilogramme de masse corporelle maigre ont moins de graisse au niveau du ventre”. L’Agence Nationale Sécurité Sanitaire Alimentaire Nationale (Anses) rappelle que les aliments riches en protéines animales sont la viande, le poisson, les œufs et les produits laitiers, tandis que ceux à forte teneur en protéine végétale sont essentiellement les céréales et les légumineuses. Selon, la gynécologue, consommer ces aliments en quantité suffisante, aiderait donc à limiter sa graisse du ventre.
2- Consommer suffisamment de fibres solubles
Les aliments riches en fibres solubles seraient également une bonne solution pour lutter contre la graisse du ventre, selon Mary Claire Haver. Le site du manuel MSD rappelle que les fibres solubles aident à modérer les changements des niveaux de sucre et d’insuline dans le sang après les repas, ainsi que les niveaux de cholestérol. L’experte indique que “les personnes qui consomment davantage de fibres solubles ont une plus grande variété de bactéries intestinales, or, une nouvelle étude a démontré que ceux ayant un microbiome intestinal varié ont moins de risque d’avoir de la graisse au niveau du ventre”. “Pour chaque 10 grammes de fibres solubles consommées, vous avez 3,7% de graisse abdominale en moins” , ajoute-t-elle. On peut par exemple retrouver des fibres solubles dans les pommes, les haricots, les lentilles, l’avoine, ou encore les graines.
3- Envisager les probiotiques
L’experte conseille également de consommer des probiotiques. Ce sont des micro-organismes vivants (essentiellement des bactéries ou des levures) qui peuvent améliorer la composition du microbiote intestinal. L’Inserm rapporte qu’ils peuvent être naturellement présents dans des aliments fermentés tels que le yaourt, le kéfir, ou encore la choucroute, mais aussi dans des compléments alimentaires. La gynécologue utilise les conclusions d’une récente étude qui a démontré que “les femmes qui ont pris un supplément de probiotiques ont perdu 50% de poids en plus que celles n’en ayant pas consommé”.
4- Pratiquer le jeûne intermittent
Ce mode d’alimentation qui consiste à alterner une phase de jeûne et une phase pendant laquelle on peut s’alimenter permettrait également de lutter contre la graisse abdominale pendant la ménopause. Selon la gynécologue, “les femmes qui pratiquent le jeûne intermittent quotidien ont une glycémie et un taux d’insuline à jeun plus faibles, ainsi qu’un taux de graisse viscérale du ventre plus faible”. Au-delà de ses vertus minceur, le jeûne intermittent réduirait également le risque de développer des pathologies chroniques telles que le diabète, les maladies cardiovasculaires, ou encore le cancer.