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Georgie : Mikheil Kavelashvili, ex-attaquant de ManCity, se lance dans la course à la présidence

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Après avoir marqué les terrains de football, Mikheil Kavelashvili se lance désormais en politique, avec l’ambition de diriger la Géorgie. L’ex-joueur de Manchester City a été désigné mercredi 27 novembre 2024 ,candidat à la présidence par le parti Rêve géorgien, en vue de l’élection présidentielle du 14 décembre.

Cette annonce survient dans un climat tendu, avec des accusations de fraude électorale et des tensions politiques croissantes.

Un choix surprenant !

Le parti au pouvoir en Géorgie, Georgian Dream, a créé la surprise le 27 novembre 2024 en désignant Mikheil Kavelashvili, un ancien footballeur professionnel, comme son candidat à la présidence. À 53 ans, Kavelashvili est une figure bien connue des amateurs de football, notamment pour son passage en Premier League anglaise, où il a joué sous les couleurs de Manchester City. Ancien international géorgien, il se tourne aujourd’hui vers la politique, où il brigue un poste symbolique mais stratégique dans le contexte actuel de fortes divisions nationales.

Lors de son discours d’acceptation, Kavelashvili a souligné sa conscience des responsabilités du rôle présidentiel, dans un pays qu’il décrit comme “divisé et polarisé”. Il a également critiqué la présidente en fonction, qu’il accuse de ne pas respecter la Constitution.

Des tensions politiques croissantes…

Cette candidature intervient après les élections législatives d’octobre, où Georgian Dream a conservé la majorité parlementaire. Toutefois, les résultats ont été vivement contestés par l’opposition, qui accuse le parti au pouvoir d’avoir manipulé le scrutin, sous influence russe. Cette situation a conduit au boycott du Parlement par les partis d’opposition et à des manifestations dans tout le pays.Le choix d’un ancien sportif de renom pour ce rôle pourrait être vu comme une tentative de Georgian Dream de détourner l’attention des accusations de fraude électorale et de renforcer sa légitimité. Cependant, dans un contexte politique déjà polarisé et marqué par des tensions régionales, cette décision pourrait aussi aggraver les divisions au sein de l’électorat.

La campagne présidentielle s’annonce difficile pour Mikheil Kavelashvili, qui devra naviguer dans une société géorgienne en quête de stabilité et de transparence.

Bien que son passé sportif lui assure une certaine popularité, les défis politiques qu’il devra relever s’avèrent bien plus complexes.

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