Le ministre béninois de la Culture et du Tourisme, Jean-Michel Abimbola a fait une sortie médiatique pour dévoilé la feuille de route pour l’accueil des 26 œuvres d’art au Bénin après l’étape de la France. À cette occasion, le ministre de la Culture a évoqué la réclamation de la sculpture du dieu Gou qui est une oeuvre symbolique.
Présent dans la capitale française dans le cadre des expositions des 26 œuvres d’art béninois qui se tiendra du 26 au 31 octobre 2021, le ministre béninois de la Culture et du Tourisme a donné des clarifications sur le programme destiné pour le retour au bercail des 26 oeuvres d’art et leur intégration dans le patrimoine culturel du Bénin.
À en croire le minsitre, « Les œuvres d’arts béninois ne peuvent pas revenir au Bénin dans l’indifférence. Elles iront en acclimatation pendant deux mois ».
Lesdites œuvres seront pour la suite accueillies au palais de la République en vue de symboliser leur retour effective au Bénin. « Les œuvres iront à la présidence de la république pour symboliser leur retour au pays », a-t-il ajouté.
Poursuivant ses dires, le ministre de la Culture précise que la ville de Ouidah va également accueillir les pièces d’art. Leur intégration sera effective dans « Le fort Portugais, la maison des gouverneurs en exposition temporaire jusqu’à ce qu’elles aillent dans leur écrin qui est le musée de l’épopée des amazones et des rois du Dahomey à Abomey, et c’est à l’horizon 3ans », a laissé entendre Jean-Michel Abimbola.
Le minsitre est revenu sur les travaux qui ont abouti à la concrétisation des demandes formulées par la partie béninoise à l’endroit de la France pour le transfert par le France des 26 ténors au Bénin. « Nous avons formulé une demande de portée générale. Nous avons réclamé, nous avons souhaité et ça été dans le programme de travail commun, un inventaire pour que nous soyons de part et d’autres, mieux informés et voir dans comment nous pouvons programmer la poursuite de cette coopération », a-t-il clarifié.
Jean-Michel Abimbola réaffirme que le Bénin poursuit des discussions avec les autorités française pour la réclamation de la sculpture du dieu GOU qui est une pièce emblématique. « Nous continuons de discuter avec la partie française et nous ne désespérons pas de trouver dans les prochains mois pas seulement le Dieu GOU, mais y compris d’autres pièces », a-t-il précise.