La RTN reconnaît avoir diffusé de fausses informations concernant l’émissaire de Patrice Talon au Niger. Lors de leur journal, la télévision nationale qui avait attaqué verbalement le président Patrice Talon plus tôt vendredi en indiquant que le général Tiani a bel et bien reçu la lettre de son émissaire est revenue sur ses propos.
La télévision nationale nigérienne, RTN, a admis avoir diffusé des informations incorrectes concernant les relations diplomatiques tendues entre le Niger et le Bénin. Cette reconnaissance fait suite à une série de déclarations contradictoires sur l’émissaire béninois qui aurait tenté de transmettre un message au président nigérien.
La chaîne a reconnu que l’émissaire béninois, le Ministre de l’Eau et des Mines, Samou Séidou Adambi, n’avait pas pu remettre le message en mains propres au président Tiani. Contrairement à ce qui avait été rapporté initialement, le président était indisponible en raison d’une réunion du conseil de sécurité, et l’émissaire a donc été reçu par le colonel-major A. Timi, en conformité avec les protocoles diplomatiques.
“Oui, une malencontreuse erreur nous a fait dire hier que le message dont était porteur le ministre béninois était parvenu au président Tiani via le colonel major Garba. Des précisions qui nous sont parvenus par la suite indiquent que l’émissaire béninois n’a finalement pas remis de message sous prétexte qu’il devrait le remettre en main propre au président Tiani”, a reconnu la RTN suite aux révélations du premier ministre nigérien qui a donné les raisons pour lesquelles le message n’a pas été reçu.
En outre, la RTN a critiqué la « posture désinvolte » de l’émissaire béninois, ajoutant ainsi une couche de tension à une situation déjà délicate. Cette reconnaissance met en lumière l’importance cruciale de la vérification des informations, en particulier dans un contexte diplomatique aussi sensible.
Il est essentiel que les médias, en particulier les services publics, maintiennent un niveau élevé de professionnalisme et de rigueur journalistique, afin de préserver l’intégrité et la fiabilité de l’information transmise au public.