Faure Gnassingbé: son ancien ministre et opposant Djimon Oré condamné à 2 ans de prison ferme
Djimon Oré, ancien ministre du président togolais Faure Gnassingbé a été condamné à 2 ans de prison ferme.
A la suite de son interpellation le 29 avril 202, Djimon Oré avait été gardé au Service central de recherches et d’investigations criminelles (SCRIC) avant d’être présenté au procureur de la République et au juge d’instruction.
Selon le verdict, l’ancien ministre togolais de la Communication Djimon Oré a été condamné par la justice togolaise, à deux ans de prison ferme pour outrage aux autorités et diffusion de fausses nouvelles.
Il était gardé à la prison civile de Lomé depuis le 14 mai après sa garde à vue. Son arrestation fait suite à une de ses interventions sur une radio privée locale, alors que le pays commémorait le 61e anniversaire de son accession à la souveraineté internationale.
« Le bilan en termes de sang versé, en termes de compatriotes togolais assassinés par la France-Afrique à travers le régime barbare, le régime d’oligarchie dépasse de loin le nombre de ceux qui sont tombés au Rwanda et on parle de génocide rwandais.
S’il faut faire de comparaison, c’est ça le bilan de l’indépendance du Togo de 1963 à nos jours. Plus de morts que le nombre du génocide rwandais… On a une armée d’occupation, qui n’est pas une armée du peuple, mais qui est entretenue et payée par les ressources des Togolais.
C’est une armée de la France-Afrique… Notre pays le Togo est un camp de concentration nazis, ce n’est plus un territoire indépendant », avait-il déclaré, avant d’appeler à « l’auto-détermination pour reconquérir l’indépendance qui passera par l’ouverture de la période de transition, pour sauver le Togo ».
Notons que ce mardi qu’a lieu le procès de l’opposant Djimon Oré accusé d’atteinte à l’honneur, de tentatives de troubles aggravés à l’ordre public et d’outrages envers les représentants de l’autorité publique.opposant historique Gilchrist Olympio.
Djimon Oré a été nommé ministre de la Communication en 2010 dans le cadre d’un accord politique signé en mai de la même année entre le parti du président Faure Gnassingbé et l’Union des forces du changement (UFC) de l’ex-
Il avait ensuite tourné dos à son mentor dont il était très proche après son éviction du gouvernement trois années plus tard. Après son départ de l’UFC, il a créé en 2014, le Front des patriotes pour la démocratie.