La Russie et l’Ukraine en guerre se sont accordées pour procéder à « l’échange de 200 prisonniers ». C’est ce qu’a affirmé le président turc, Recep Tayyip Erdogan à la télévision américaine PBS dans la soirée de ce lundi 19 septembre 2022.
En guerre depuis février dernier, la Russie et l’Ukraine ont trouvé un accord pour l’échange de prisonniers. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a rencontré le président russe Vladimir Poutine la semaine dernière à Samarcande en Ouzbékistan. Il affirme que le Chef du Kremlin « veut en finir au plus vite » avec la guerre qui oppose la Russie à l’Ukraine. Les échanges entre les deux Chefs d’État se sont soldées par une nouvelle. « 200 prisonniers seront bientôt échangés suite à un accord entre les parties », a affirmé le chef de l’État turc, estimant qu’il s’agit d’une avancée « significative » dans ce conflit, rapporte TV5Monde.
Finir avec la guerre
Il n’a pas donné d’autres détails sur cet accord, ni sur les personnes concernées, civiles ou militaires, lors de cet entretien donné en turc. Pour le président turc qui a rencontré son homologue russe, Vladimir Poutine la semaine dernière à Samarcande en Ouzbékistan, le chef du Kremlin « veut en finir au plus vite » avec cette guerre. L’offensive russe en Ukraine continue en dépit des appels des organisations internationales à un cessez-le-feu. La région de Kharkiv, frontalière de la Russie, a été partiellement occupée par Moscou dès le début de l’invasion lancée le 24 février.
Mais début septembre, les Ukrainiens y ont repoussé les Russes à la faveur d’une contre-offensive. Sur la rive ouest, reconquise par l’armée ukrainienne, des panneaux de propagande accrochés par le parti de Vladimir Poutine, Russie Unie, sont encore visibles au-dessus de magasins à la vitrine éventrée, tandis que les tirs d’artillerie se font régulièrement entendre, d’après les informations rapportées par TV5Monde.
À Koupiansk, noeud ferroviaire, les troupes de Kiev combattent encore. Les Russes sont retranchés sur l’autre rive, où se déroule l’essentiel des affrontements. Lundi, un flot de civils y cherchait à fuir la ville bombardée et où eau et électricité manquent depuis une semaine, selon des habitants.