Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a annoncé la suspension immédiate du Gabon après le coup d’État militaire ayant entraîné la destitution du président Ali Bongo Ondimba. L’UA condamne vivement la prise de pouvoir militaire et a décidé de suspendre la participation du Gabon à toutes ses activités.
L’Union africaine a récemment vu plusieurs de ses États membres renversés par des coups d’État successifs. Après avoir suspendu le Burkina Faso, la Guinée, le Mali, le Soudan et le Niger, elle a maintenant suspendu avec effet immédiat le Gabon, où des militaires ont renversé le président Ali Bongo Ondimba.
Dans un communiqué récemment publié, le Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine a condamné fermement la prise de pouvoir par les militaires au Gabon et a décidé de suspendre immédiatement la participation du pays à toutes les activités de l’UA, ainsi qu’à ses organes et institutions.
La réunion, présidée par le commissaire aux Affaires politiques de l’UA, Bankole Adeoye, et le président tournant du conseil, Willy Nyamitwe, a souligné l’importance de garantir l’intégrité physique du président Ali Bongo Ondimba.
Le Gabon, pays d’Afrique centrale riche en pétrole, était dirigé par la famille Bongo depuis plus de cinquante-cinq ans. Cette suspension par l’Union africaine souligne l’importance de la stabilité politique et de la gouvernance démocratique dans la région.
Il est essentiel que les États membres de l’Union africaine s’engagent à promouvoir la paix, la démocratie et la sécurité pour le bien-être de leurs citoyens et pour le maintien de la stabilité régionale.
