Centrafrique : 04 casques bleus de nationalité française arrêtés pour tentative d’assassinat
La gendarmerie centrafricaine a mis la main sur quatre (04) casques bleus de nationalité française à Bangui, la capitale de la République Centrafricaine. Arrêtés ce lundi 21 février 2022, les images des mis en cause suivies du commentaire « tentative d’assassinat » du président centrafricain ont été diffusées sur les réseaux sociaux dans la foulée.
Coup de filet de la gendarmerie centrafricaine. Ils ont capturé lundi quatre (04) militaires français de la Minusca, la mission de l’ONU en Centrafrique. Ces soldats français mis en cause étaient la garde rapprochée du général Marchenoir, Chef d’État-major de la Minusca qui venait à peine de décoller pour Paris.
L’aéroport de Bangui était alors sous haute surveillance, car l’avion du président Faustin-Archange Touadéra, de retour d’une visite à l’étranger, devait atterrir d’une minute à l’autre. C’est un véhicule de location, immatriculé en Centrafrique, qui aurait attiré l’attention des services de sécurité.
Refus de tout commentaire
Selon RFI, il s’agirait d’un véhicule provisoire mis à disposition du chef d’état-major de la Minsuca, dans l’attente d’une voiture officielle. Le porte-parole de la présidence, le gouvernement ainsi que la direction générale de la police confirment l’arrestation de ces militaires français, mais se refusent pour l’heure à tout commentaire.
Les mis en cause sont toujours placés en détention provisoire. Des images des quatre casques bleus interpellés, de leurs badges « Nations unies » et de leur équipement militaire ont été abondamment relayées via plusieurs comptes de réseaux sociaux en Afrique. Elles étaient accompagnées du commentaire « tentative d’assassinat du président centrafricain ».
La Minusca regrette l’incident
Dans un communiqué, la Minusca dit « regretter cet incident » et condamne « son instrumentalisation sur les réseaux sociaux ». L’ambassade de France et l’ONU dénoncent une opération de « désinformation grossière ».