Cameroun: une partouze d’une vingtaine de personnes interrompue par des gendarmes
Au Cameroun, des gendarmes ont interrompu une géante séance de géante d’une vingtaine de personnes. Publiée sur les réseaux sociaux, la vidéo sur suscite colère et indignation.
Le Cameroun fait visiblement face à une inquiétante dégradation des moeurs et d’atteinte à la dignité humaine. Après l’affaire Malicka impliquant un célèbre journaliste, les gendarmes ont récemment interrompu une partouze à Douala.
La vidéo implique une vingtaine d’hommes et femmes dans un domicile privé de Bonamoussadi (Ve arrondissement de la métropole économique) avec des hommes et femmes, dont certains mariés ont été filmées nues.
L’opinion soupçonne les auxiliaires de la justice, d’avoir publié sur les réseaux sociaux, la vidéo qui a largement été partagée.
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Une recrudescence de S3xtape
Koaci informe qu’au quartier Nkomkana de Yaoundé, une jeune femme a été arrêtée dans un salon de coiffure pour vol de téléphone. Mais, pour se rendre justice, la patronne a appelé un groupe de jeunes hommes qui ont déshabillé la suspecte, l’ont filmé nue et publié la vidéo sur internet.
“Dans la vidéo on peut entendre des voix lui demander “d’écarter ses jambes pour laisser filmer ses parties intimes.”, précise le média.
Le 16 juin 2021, il y a eu la sextape impliquant le commentateur sportif Martin Camus Mimb. Mais avant l’affaire Malicka, la sextape du footballeur Clinton Njié avait envahi la toile. Au total, plus d’une vingtaine de sextape ont été publiées sur les réseaux sociaux camerounais.
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Inquiétudes de la CNDHL
Une situation qui inquiète la Commission nationale des droits de l’homme et des Libertés (Cndhl). Dans un communiqué rendu public mercredi dernier, la Cndhl rappelle les dispositions de la loi constitutionnelle du 16 janvier 1996 qui prescrit la protection du respect de la dignité humaine.
Selon la CNDHL, une enquête a été ouverte par les services compétents du ministère de la Défense après la publication de la vidéo des personnes impliquées dans la partouze géante à Douala.
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Une certaine opinion estime que les sanctions peuvent éradiquer le phénomène des sextape et des vidéos obscènes sur les réseaux sociaux.
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