Burkina Faso : 15 présumés terroristes neutralisés par l’armée
L’armée burkinabé a abattu lundi quinze (15) présumés djihadistes dans le sud-ouest du Burkina Faso, en représailles d’une attaque qui avait causé la mort de quatre (04) civils. L’annonce de cette opération militaire a été faite ce vendredi 21 octobre 2022 à travers un communiqué de l’État-major.
Des dégâts humains dans le rang de groupe armés terroristes au Burkina Faso. Au sud-ouest du Burkina Faso, l’armée burkinabè a mené des représailles, lundi, face un groupe djihadiste auteur d’une attaque meurtrière qui avait fait quatre morts. Quinze (15) présumés djihadistes, dont le Chef d’un groupe local, ont été neutralisés au cours de cette opération militaire. Dans la soirée du lundi 17 octobre dernier, l’armée et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP, supplétifs civils de l’armée) de la localité de Mangodara ont « mené une opération de ratissage suite à une action d’un groupe armé terroriste dans le village de Kongodjan ayant occasionné la mort de quatre civils », a indiqué l’État-major dans un communiqué.
« Cette offensive a permis de neutraliser quinze (15) terroristes dont leur chef » et de « libérer un otage », précise l’armée, rapporte 24 heures. L’identité de l’otage n’a pas été révélée. Deux (02) gendarmes ont été blessés au cours des opérations qui ont également permis de récupérer « quatre motos, des fusils de type kalachnikov AK47, des chargeurs et des postes émetteurs/récepteurs », poursuit le texte. Samedi dernier, au moins trois (03) soldats et huit (08) supplétifs civils de l’armée ont été tués lors d’une attaque de djihadistes présumés dans le nord du pays.
Cette attaque est survenue deux semaines après un coup d’État militaire le 30 septembre, perpétré par le capitaine Ibrahim Traoré, qui a renversé le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba. Il s’agissait du deuxième coup d’État au Burkina Faso en huit mois. Les putschistes invoquant à chaque fois la dégradation de la situation sécuritaire dans ce pays en proie aux attaques djihadistes depuis sept ans.
Le capitaine Ibrahim Traoré est officiellement investi président de la transition burkinabè par le Conseil constitutionnel ce vendredi, une semaine après sa désignation à « l’unanimité » lors des assises nationales. Aucun représentant étranger n’a assisté à sa prestation de serment. Dans son allocution, le nouvel homme fort du pays a assuré que leurs « objectifs ne sont autres que la reconquête du territoire occupé par ces hordes de terroristes ».