“Boni Yayi s’est accaparé du poste de Président du parti dit Les Démocrates”, l’alerte de Candide Azannaï

Candide Azannaï, président du parti Restaurer L’Espoir, a exprimé des reproches à l’égard de Boni Yayi, qu’il accuse d’avoir pris le contrôle du poste de président au sein du parti Les Démocrates. Azannaï a partagé ces préoccupations dans une publication sur sa page Facebook, en réaction à l’élection de Yayi à la présidence du parti Les Démocrates.

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Dans une déclaration sur sa page Facebook, Candide Azannaï, leader du parti Restaurer l’Espoir, a vivement critiqué Boni Yayi pour ce qu’il qualifie d’accaparement du poste de Président du parti Les Démocrates. Azannaï souligne l’importance de respecter les valeurs et les principes politiques, ainsi que l’intérêt général.

“Boni Yayi s’est accaparé du poste de Président du parti dit Les Démocrates. Vous êtes nombreux à nous demander notre éclairage. Un fait politique doit toujours être évalué à l’aune des valeurs et des principes que l’on porte et en rapport à son enjeu pour l’intérêt général”, a réagi Candide Azannaï qui prend le peuple à témoin.

Azannaï rappelle que dans le paysage politique, la crédibilité et la confiance publique sont des éléments essentiels. Il met en évidence l’impact de la parole donnée et la transgression morale de l’agir politique. Il fait référence à des engagements pris par Boni Yayi, notamment celui de se consacrer au prêche évangélique après deux mandats présidentiels.

Pour lui, “la juxtaposition de l’activisme politique prégnant de Boni Yayi avec sa pérégrination du parti Fcbe au parti Les Démocrates et au troc de son pseudo statut de Président d’honneur à celui franchement plus actif de Président de parti illustre à n’en point douter d’un obscurantisme caractériel flageolant qui le discrédite ; lui ôtant conséquemment toute confiance publique”.

Un duel Talon-Yayi avec le retour des vieux démons

Selon Azannaï, le fait que Boni Yayi ait fait le choix de rejoindre successivement les partis Fcbe et Les Démocrates, ainsi que le troc de son statut de Président d’honneur pour celui de Président actif, soulève des interrogations sur la crédibilité et l’éthique de tout projet politique impliquant Yayi.

Mieux, Candide Azannaï met en garde contre la résurgence du face-à-face Talon/Yayi et le retour aux vieux démons de menace sur l’intérêt général. Cette posture politique endossée par Boni Yayi, dit-il, “annonce l’exacerbation du face-à-face Talon/Yayi qui sera vecteur, une fois de plus, de mauvais augure pour l’intérêt général”.

Cette déclaration révèle des dissensions majeures au sein de la classe politique, mettant en évidence les désaccords concernant les pratiques politiques et l’éthique du leadership. Il reste à voir comment ces tensions évolueront et quel impact elles auront sur la scène politique à l’avenir.