Bon à savoir : voici 02 bonnes raisons de ne plus raser les poils pubiens
Des poils, tout le monde en a. Présents sur la quasi-totalité de l’épiderme, plus ou moins visibles, moins nombreux que du temps des cavernes. Malgré cela, il y en a qui sont rasés régulièrement. Découvrez dans cet article, les raisons pour lesquelles vous devez arrêter de les raser, surtout ceux pubiens.
Beaucoup de femmes passent plus de temps à s’épiler, afin d’arborer un corps parfaitement glabre. Or ces derniers sont d’une utilité spéciale et réelle pour le corps. Voici pourquoi vous devez éviter de raser les poils pubiens chères dames.
Les poils limitent la sécheresse vaginale
Selon le Dr Rousseaux, les glandes sébacées sont rattachées au poil et sécrètent un film hydrolipidique, le sébum, une émulsion d’eau et de graisse qui hydrate la peau et la rend plus souple. Donc si on enlève tous les poils, la peau est moins bien lubrifiée. Le problème se pose notamment avec les poils pubiens, car si on les épile intégralement, il y a un risque de sécheresse, en plus d’un risque d’infection. La mode de l’épilation intégrale au laser n’est donc pas une très bonne idée selon moi car elle détruit le poil et donc détruit une grande partie des glandes sébacées et assèche la vulve.
Les poils limitent le risque d’infection pendant un rapport sexuel
« Je sais que c’est très à la mode, mais il ne faut pas enlever les poils présents sur les grandes lèvres. D’une part, les glandes sébacées rattachées aux poils, particulièrement celles des poils du pubis, permettent de capter des odeurs chargées en phéromones. Ce sont des substances chimiques comparables aux hormones qui joueraient un rôle dans l’attraction sexuelle et qui favoriseraient ainsi l’excitation entre deux individus. D’autre part, lorsqu’elle n’a plus de poils, la vulve est exposée à des frottements, à des frictions et à des échauffements pendant les rapports sexuels, susceptibles d’entraîner des brûlures et des irritations graves d’une part, mais aussi des condylomes, des verrues génitales dus aux papillomavirus humains (HPV) », détaille le Dr Julianne Berdah, gynécologue-endocrinologue.
« Les poils qui servent un peu moins sont les poils des aisselles. Pour autant, ils ne sont pas là par hasard », rétablit le Dr Rousseaux. Tous les poils jouent un rôle dans la régulation de la température corporelle. Et notamment les poils présents sous les aisselles qui permettent de mieux faire circuler l’air et donc de garder le corps à une bonne température afin d’éviter sa déshydratation. Ils permettent également de retenir l’écoulement de la sueur. Toutefois, en étant retenue dans les poils, la transpiration macère et peut entraîner des odeurs nauséabondes. Mais même entièrement épilée, la peau des aisselles peut quand même dégager une mauvaise odeur.
Par ailleurs, les personnes qui ont l’habitude de raser et d’épiler fréquemment leurs poils pubiens seraient ainsi plus sujettes aux infections sexuellement transmissibles (herpès, gonorrhées, chlamydia, syphilis…). En effet, les microtraumatismes cutanés favoriseraient le passage de microorganismes, dont les virus, d’un individu à l’autre.