Bon à savoir : l’astuce simple d’une nutritionniste pour manger moins de sucre sans s’en priver
Le sucre fait partie de notre quotidien, mais prend parfois trop de place dans notre alimentation. Une nutritionniste a donné un conseil clé pour apprendre à en réduire sa consommation sans toutefois se priver.
C’est à la fois notre meilleur ami et notre pire ennemi. Le sucre, auquel Chimène Badi était accro, est niché partout. Il se trouve en effet dans un bon gâteau au chocolat, un verre de soda, ou encore dans le pain de mie, les biscuits que l’on peut grignoter. En bref, il est difficile de faire sans, d’autant plus que c’est un régal. Certaines personnes ont un bec toutefois plus salé que sucré, mais en consomment également.
Aussi bon soit-il, le sucre n’est certainement pas un allié pour notre corps, comme l’a appris Camille Cerf de par son addiction. Il est calorique à souhait et peu rapidement nous fâcher avec notre balance. Sans parler du cholestérol. L’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) recommande de ne pas consommer plus de 100 grammes de sucres en tout au quotidien, ainsi que pas plus d’une boisson sucrée. D’après cette même agence nationale, 20 à 30 % des Français ont des apports de sucre supérieurs à cette recommandation. Un constat assez alarmant.
Réduire le sucre petit à petit, sans s’en priver
Sophie Janvier, une nutritionniste qui a écrit La Méthode douce pour mieux manger (éd. Leduc) a récemment partagé un conseil fondamental pour continuer à consommer du sucre tout en faisant attention. Car si l’on écoute certains régimes, il faut bannir le sucre de notre alimentation du jour au lendemain. Or, il y a bien évidemment d’autres solutions qui existent. Plus saines pour le corps, mais aussi pour le moral.
La nutritionniste propose quant à elle d’opter pour une régulation de la consommation de sucre : “Moi je suis pour la politique des petits pas, c’est-à-dire ne pas se mettre des objectifs trop ambitieux pour, au moins, essayer de les tenir”, explique-t-elle en recommandant ainsi de “solder le sucre à -20 % “. L’experte a alors poursuivi par un exemple concret : “Si je mets du sucre dans mon café, au lieu de mettre deux morceaux, j’en mettrai un et demi”.
Idem pour la préparation d’un gâteau, ou d’une pâtisserie : “On ne risque pas de fausser la recette”, rassure-t-elle. L’objectif de cette méthode est ainsi de “Se déshabituer du sucre petit à petit, pour qu’on en ait moins besoin de manière forte”. Un bon compromis !