Bénin : voici pourquoi Vivi l’internationale n’a pas eu droit à un hommage national
L’icône de la musique béninoise et grande activiste de la paix Vivi l’internationale n’a pas eu droit à un hommage national. Les raisons ont été révélées par sa fille, Marlène Zinsou.
Il n’y a pas eu d’hommage national au profit de Vivi l’internationale. Sa fille Marlène Zinsou a aissé entendre que les autorités étaient prêtes à organiser un hommage national à Vivi l’internationale.
Mais tout a été fait selon les dernières volontés de sa mère. « Maman, au-delà de tout, elle aime la sobriété. Elle a dit qu’elle ne veut pas d’hommage…. Quand les autorités étaient venues à la maison… On a essayé de leur expliquer ça poliment, les dernières volontés de maman. Elle nous a toujours dit pour mes hommages, je ne veux pas de faste. Je ne veux pas de bling-bling… Je ne veux pas de réunion sur réunion… Je voudrais que mes enfants, c’est vous qui allez m’enterrer… La mort étant sacrée, il faut la respecter, ne pas prendre la mort pour un commerce. Elle ne voulait pas de veillée artistique… On a essayé de respecter le cadre minima que maman a tracé », a avancé Marlène Zinsou.
Vivi l’Internationale inhumée à Pk 14
Marlène Zinsou a précisé le lieu d’inhumation de sa défunte mère. Elle a confié que sa mère repose au cimetière PK 14 sur décision de ses huit enfants, dont trois garçons et cinq filles. Selon elle, ce choix a été fait pour permettre à tout le monde de déposer « une fleur » sur sa tombe.
Marlène Zinsou n’a pas caché sa tristesse après la mort de sa maman. « Sans elle, c’est très difficile. Elle était ma confidente, ma complice… L’épaule sur laquelle je fais pratiquement tout » a-t-elle déclaré, confiante tout de même qu’elle bénéficiera toujours de sa « protection ». Vivi l’internationale est une icône de la musique béninoise.
Vivi l’internationale fait partie des vétérans de la musique béninoise et chante pour la paix, la lutte contre la violence. Lors de la conférence nationale des forces vives de la nation de février 1990, elle a chanté l’hymne à la paix, « N’dokolidji ».