Alors que l’affaire de 39 hectares à Calavi n’a pas encore livré son verdict, une grosse affaire domaniale de 62 hectares secoue Fidjrossè Kpota Fiégnon 2.
Au Bénin, un domaine de 62 hectares est mis en cause au quartier Fidjrossè Kpota Fiégnon 2 dans le 12ème arrondissement de Cotonou. Selon les informations, une manœuvre a été orchestrée lors des opérations de lotissement par un comité de crise qui aurait arraché des parcelles aux vrais acquéreurs aux fin de les attribuer à d’autres qui n’ont jamais acquis une parcelle dans la zone à l’origine.
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Des acquéreurs dénoncent de fausses signatures apposées devant leurs noms pour leur imputer la responsabilité d’un compromis qui n’a jamais existé. C’est pourquoi, les vrais acquéreurs de dame Rosine Kpakpo ont dévoilé ledit compromis aux autorités compétentes.
“En application du supposé compromis, les dimensions après recasement, sont de 147 m2 pour un apport de 500 M2 et de 293 M2 pour une superficie de 1000 M2 achetée”, informe l’accroche.
De fausses conventions aggravées d’imitation de signatures
Des acquéreurs disposant de deux parcelles se sont retrouvés finalement avec une seule et ceux ayant acquis une parcelle s’en sortent avec la moitié. Ce qui a permis de rendre disponibles à la Mairie de Cotonou, près de mille (1000) parcelles.
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A ce titre, des personnes qui ne figurent pas sur la liste des acquéreurs de dame Rosine KPAKPO et qui clament avoir acheté des parcelles dans la zone ont été installées sur la base des arrêtés préfectoraux datant des années 2000 et 2001.
Le média dénonce qu’au quartier Fidjrossè Kpota Fiégnon 2, des parcelles sont vendues à des acquéreurs qui sont tournés en rond dans le processus d’obtention de leur titre de propriété. Les plus chanceux s’en sortent avec de fausses conventions aggravées d’imitation de signatures et de faux cachets de chefs quartiers et sont donc contraints à des arrangements de rachat de leur propre parcelle.
Un acquéreur victime de cette machination
Dans la foulée, un acquéreur victime de cette machination a décidé de taper du point sur la table. Mais Triomphe Mag apprend qu’il fait actuellement objet de menace de toutes sortes.
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“Certaines personnes du réseau font irruption chez lui pour le menacer. D’autres vont jusqu’à violenter les ouvriers sur son chantier et vont par la suite porter plainte contre lui comptant sur leurs relations pour le faire condamner dans le seul but de noyer l’affaire”, rapporte le média.
Des faussaires toujours en liberté
Aux dernières nouvelles, le sieur Kadja Zinsou Kouassi Roger a été placé sous mandat de dépôt pour complicité de fausses attestations dans ce dossier.
Mais visiblement, des faussaires de ce vaste réseau qui dispose des complices dans l’administration communale et un peu partout au Bénin sont toujours libre de leur mouvement.
