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Bénin : un survivant de l’agression de mercenaires enterré dans un avion à Bopa (vidéos)

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Dans le département du Mono au Sud du Bénin, Cyriaque Anihogni Savi, un survivant de l’agression des mercenaires a été enterré dans un cercueil sous forme d’avion en mémoire à son combat contre l’opération crevette lancée par Bob Denard le 16 janvier 1977.

Les images de l’inhumation de Cyriaque Anihogni Savi , père de Sa Majesté Amandjihoundé Savi Dodo 2 de Bopa pourrait vous étonner. Une première au Bénin, le roi de Bopa a fait fabriquer un cercueil sous forme d’avion pour son feu père.

Décédé le 27 septembre 2021 dans sa 103 ème année à Bopa Gantitomey, Cyriaque Anihogni Savi a été inhumé le 30 octobre 2021. Cyriaque Anihogni Savi est officié supérieur à la retraite. Il fut le premier qui avait conduit les chars de guerres au Bénin lors de l’attaque des mercenaires ou l’« Opération crevette » contre le président marxiste-léniniste Mathieu Kérékou.

“Il a été la première personne à piloté les avions et les chars guerre à l’arrivée des mercenaires au Bénin en janvier 1977. Donc, puisqu’il a survécu à cette épreuve en défendant son pays, j’ai voulu lui rendre un hommage”, a expliqué à Triomphe Mag, Sa Majesté Amandjihoundé Savi Dodo 2; Roi de Bopa. Son cercueil sous forme d’avion a été fait à 700 cent mille francs par un béninois, lui aussi, militaire retraité et menuisier de profession.

Bénin : Un Survivant De L’agression De Mercenaires Enterré Dans Un Avion À Bopa (Vidéos)

Ce qui s’est passé le 16 janvier 1977 à Cotonou

Le dimanche 16 janvier, à l’aéroport et dans les rues de Cotonou, capitale du Bénin (ex Dahomey), et dix jours après ” l’agression de mercenaires “, annoncée et dénoncée avec éclat sur les ondes de la radio nationale par le lieutenant-colonel Mathieu Kerekou, président de la République (le Monde du 18 janvier), trop d’incertitudes, d’équivoques et d’incohérences entretiennent autour de cette affaire un épais mystère.

Y a-t-il eu une tentative de “déstabilisation ” rocambolesque à l’actif d’un groupe de condottieri au service d’intérêts étrangers, ayant reçu pour mission d’abattre un régime militaire par trop gênant depuis qu’il s’est donné pour guide le marxisme – léninisme ? À l’inverse, s’agissait-il d’une opération montée de toutes pièces par des prétoriens en difficulté, voulant renforcer le consensus national qu’ils jugent indispensable au progrès de leur révolution ? Les deux versions extrêmes de la subversion et de la mise en scène trouvent des défenseurs.

Si l’on s’en tient à la version fournie par les autorités béninoises, le scénario du raid peut – à grands traits – être reconstitué comme suit. Le 16 janvier, vers 7 heures du matin, entre cent et cent cinquante ” mercenaires aguerris blancs et africains “, surgissent, mitraillette au poing, d’un avion tout juste immobilisé sur la piste de l’aéroport de Cotonou, à une dizaine de kilomètres du centre de la ville. Quelques hommes, munis de mitrailleuses, restent à bord en compagnie de l’équipage.

Les autres suivent la route à double voie qui borde la mer, prennent d’assaut plusieurs quartiers résidentiels, convergent sur le palais de la présidence, puis se heurtent à des unités de l’armée régulière. Des combats s’engagent. Plusieurs édifices publics, dont l’immeuble du Trésor et l’ambassade du Nigeria, sont atteints par les tirs. L’armée donne la chasse aux assaillants, contraints de se replier sur l’aéroport. Il est environ 11 heures du matin lorsque l’appareil décolle avec les survivants de l’équipée.

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