Au Bénin, un enfant de 13 ans est mort dans une église apostolique dans la commune de Dangbo le 31 juillet 2021. Soupçonnés d’assassinat, le pasteur de l’Eglise et le père sont visés par une plainte.
Un religieux et un de ses fidèles sont accusés d’avoir assassiné un enfant, après la mort suspecte de F.H. A 13 ans, le garçon est élève au Collège d’enseignement général de La Vallée Gbéko.
Même si les causes de sa mort ne sont pas encore connues, la Fondation Omoloto Meriadeck pour l’assistance aux malades, orphelins et veuves du Bénin suspecte que l’enfant a été empoisonné.
C’est d’ailleurs pourquoi, dans la plainte qu’elle a déposée au commissaire de police de Hétin, l’Organisation internationale à caractère humanitaire explique que l’enfant a rendu l’âme « dans des situations douteuses ».
D’après les clarifications du vice-président de la Fondation Omoloto, l’enfant vivait avec sa marâtre depuis que son père a répudié sa mère. Le 31 juillet 2021, jour de son décès, F.H. aurait pris au déjeuner du haricot que lui aurait donné sa marâtre. « Après consommation de cette nourriture, l’enfant a commencé à avoir de légers maux de ventre », précise la plainte.
Ces maux de ventre n’ont pas empêché l’adolescent de vaquer à ses occupations journalières. Mais il s’est retourné à la maison après une « légère collision » avec un autre motocycliste. “A la maison, les maux de ventre se faisaient persistants. Informé, le père aurait décidé, à la surprise générale, de conduire son fils à l’église chez son pasteur au lieu de le transporter à l’hôpital. Peu de temps après l’enfant passe de vie à trépas, « malgré les intenses prières », sous les yeux du pasteur et de son fidèle”, rapporte Banouto.
La plainte insiste qu’après son décès, l’enfant avait le ventre complètement ballonné et le corps tout noir. Alors que cette mort fait polémique et suscite l’indignation des riverains et que des membres de la famille du défunt exigeaient de « voir clair » dans la mort de l’adolescent, le père aurait décidé d’inhumer son fils, à peine une heure après son décès.
Une précipitation que fustige l’Organisation internationale, Fondation Omoloto. Pour y voir claire dans cette affaire, elle souhaite donc qu’une enquête minutieuse soit ouverte et qu’une autopsie soit réalisée sur le corps pour élucider les causes du décès du garçon.
