La situation malheureuse relative à l’affrontement entre policiers et des transporteurs de cajou survenue à Bougou dans la commune de Djougou le samedi 9 avril 2022 évolue très mal. Un blessé lors des violences a rendu l’âme à l’hôpital.
La deuxième personne gravement blessée lors des heurts à Bougou et admise en soins intensifs à l’hôpital départemental de la Donga est décédée. Pour rappel des faits, tout est parti du « non-respect du code de la circulation routière » par certains individus de Bougou sur la voie de Bassila.
Selon Le Potentiel, une patrouille de la police dans sa mission de sécurisation du corridor, a constaté un mauvais stationnement sur la voie, une infraction réprimée par la mairie qui les a dotées de sabots.
Dans leurs prérogatives, les policiers ont effectivement saboté le véhicule, l’obligeant à aller payer à la mairie de Djougou comme cela se doit. Mais après le départ de la patrouille des lieux, des délinquants ont rendu défectueux le sabot permettant ainsi au camion de s’échapper.
Ayant constaté cet acte, la patrouille à son retour ouvert aussitôt une enquête. Ce qui a conduit à l’interpellation des meneurs qui se disent être des chasseurs. Fortuitement, ces derniers sont venus en renfort le lendemain voulant incendier le Commissariat.
La police a pu calmer cet agissement furieux tout en demandant de renfort auprès de la hiérarchie pour sécuriser le Commissariat. La situation a connu une gravité malgré cette disposition policière.
Très agacé, un des meneurs revient sur les lieux voulant attaquer les policiers. La patience ayant des limites, les forces de l’ordre n’ont pas hésité à ouvrir le feu sur lui. Il a donc été abattu sur-le-champ.
