Le Collectif de défense des « détenus politiques » a transmis un courrier de pétition à l’Organisation des Nations Unies (ONU) pour réclamer la remise en liberté de l’opposant Joël Aïvo et de tous les « détenus politiques ».
Le Collectif de défense des « détenus politiques » a saisi l’Organisation des Nations Unies pour qu’il se penche sur la situation des droits de l’homme au Bénin. Ledit Collectif a adressé à l’organisation internationale une pétition de 5000 signatures dans l’intention de réclamer la relaxe de toutes les personnes incarcérées pour des « opinions politiques », notamment l’universitaire Joël Aïvo dont l’audience est prévue pour le 6 décembre 2021.
Représenté par Jules Dossou, le Collectif fait savoir que la situation des droits de l’homme au Bénin est obscur. Il trouve donc paradoxale l’admission du pays à siéger au sein du Conseil des droits de l’homme de l’ONU et exhorte l’organisation à prendre en main de façon sérieuse la situation. « Je profite de cette occasion pour vous inviter à vous intéresser à la situation des droits de l’homme et de la démocratie au Bénin, lesquels sont en net recul depuis 2016 », a-t-il écrit.
Candidat désigné du Front pour la restauration de la démocratie (FRD), à la présidentielle d’avril 2021 et Recalé pour faute de parrainages, l’universitaire Joël Aïvo avait été interpellé le 15 avril 2021, dans une embuscade, sur le pont de Godomey.
Poursuivi par la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (Criet) pour « blanchiment de capitaux et d’atteinte à la sûreté de l’État », Joël Aïvo a été placé en détention provisoire depuis le 16 avril 2021.
