Bénin – Législatives de 2023 : les propositions du PRD et du parti RLC sur l’obtention des 10% des suffrages
Dans le cadre du dialogue politique, le médiateur de la République a échangé avec une délégation du parti du Renouveau Démocratique (PRD) et celui du parti Restaurer La Confiance (RLC) ce mercredi 04 mai 2022. Après cette rencontre, les deux formations politiques ont fait des propositions sur la règle des 10% contenue dans le Code Électoral.
Le PRD et le parti RLC n’ont pas boycotté l’appel du médiateur de la République. Les responsables de ces deux partis politiques ont échangé avec Pascal Essou, qui a initié une concertation à Grand-Popo avec les partis politiques légalement constitués au Bénin. Tout ceci, en vue des paisibles législatives à venir.
Sur l’obtention des 10% des suffrages
En effet, le Code Électoral en vigueur au Bénin stipule qu’un parti doit avoir 10% des suffrages exprimés à l’échelle nationale lors des élections législatives avant de prétendre au partage des sièges du parlement. Après leur rencontre avec le médiateur de la République, le PRD et le parti RLC ont fait des propositions concernant cette règle des 10%.
Le PRD d’Adrien Houngbédji suggère que cette règle soit appliquée si 4 listes en compétition au moins, réussissent à atteindre ce pourcentage. Si ce n’est pas le cas, que la liste qui arrive juste derrière celles qui ont obtenu les 10% soit prise en compte pour le partage des sièges quel que soit son pourcentage. Selon le parti arc-en-ciel, cela permettra de ne pas avoir une législature homogène.
Quant au parti Restaurer la Confiance, dirigé par Iréné Agossa, il propose une dérogation au code électoral en ce qui concerne la règle des 10%. « Si au cours des élections, aucun parti de l’opposition n’a 10%, que les deux premiers de ces partis de l’opposition ayant participé, soient pris en compte pour la répartition des sièges » a suggéré le président de ce parti Iréné Agossa, au micro de Reporter Bénin Monde.
La présence de l’opposition au parlement souhaitée
Pour l’ancien patron de la SONACOP, il faut « impérativement que l’opposition soit présente au parlement prochain, d’autant plus que le parlement (sera) un parlement de transition ». Dans une démarche logique, Iréné Agossa appelle à des assises de l’opposition. Par ailleurs, il dit qu’il va falloir redémarrer le cadre de concertation.
La concertation politique organisée par le médiateur de la République a permis aux partis politiques de soumettre leurs doléances et propositions pour des élections législatives inclusives.
