Bénin: le parti Renaissance Nationale annonce sa fusion avec l’Union Progressiste le Renouveau
Réunis en congrès extraordinaire ce samedi 8 novembre 2025 à Dèkoungbé, les militants du parti Renaissance Nationale (RN) ont décidé, à l’unanimité, de fusionner leur formation politique avec l’Union Progressiste le Renouveau (UP-R). Une décision stratégique qui marque une nouvelle étape dans le paysage politique béninois, à quelques mois de l’élection présidentielle de 2026.
Le siège national du parti Renaissance Nationale (RN) à Dèkoungbé, dans la commune d’Abomey-Calavi, a servi de cadre, ce samedi 8 novembre 2025, à un congrès extraordinaire décisif pour l’avenir du parti. Sous la présidence effective de Claudine Afiavi Prudencio, fondatrice et présidente du RN, les délégués venus des douze départements du Bénin se sont penchés sur le thème : « Quel avenir pour le parti Renaissance Nationale dans le contexte politique actuel ? »
Une alliance politique en soutien au camp présidentiel
Au terme des échanges, les congressistes ont adopté à l’unanimité une résolution majeure : la fusion du parti Renaissance Nationale avec l’Union Progressiste le Renouveau (UP-R). Cette fusion, selon le communiqué final, entraîne de facto « l’adhésion systématique de toutes les militantes et de tous les militants du RN à l’UP-R ». Le Bureau Exécutif National (BEN) a été mandaté pour finaliser les démarches administratives auprès du ministère de l’Intérieur.
En officialisant cette fusion, le parti de Claudine Prudencio s’aligne pleinement sur la majorité présidentielle conduite par le président Patrice Talon. Le RN appelle d’ailleurs ses militants à « la sérénité et à la mobilisation » afin de faire de cette nouvelle orientation « un tremplin vers la victoire du duo candidat de la majorité présidentielle à la présidentielle de 2026 ».
Cette fusion renforce ainsi l’ancrage territorial de l’Union Progressiste le Renouveau, déjà considéré comme l’un des principaux partis soutenant les réformes du chef de l’État. Pour Claudine Prudencio, ancienne présidente de l’Institut national de la femme (INF) et figure politique influente, il s’agit d’un choix stratégique destiné à consolider l’unité et la cohésion de la mouvance présidentielle à la veille des élections générales de 2026.

